Même si cela sera plus fort le jour où vous le vivrez sur le terrain, essayez d’imaginer les scènes qui vont suivre, et surtout, transposez-les dans votre vie professionnelle. Un stagiaire me dit : « Dis donc Gilles, tu nous avais dit qu’en arrivant aux prés, les chevaux allaient venir nous voir et ils sont restés au fond de leur pré ! ». Que répondre si ce n’est : « dis-moi, dans ton entreprise, si tu as envie de rentrer en contact avec quelqu’un pour partager sur un projet, échanger sur une façon de faire et que cette personne ne vient pas à toi, ne vas-tu pas à sa rencontre ? Si bien sûr, alors vas-y ! Voilà comment peut débuter un séminaire d’équi-coaching.

Rentrer en contact

Partant du principe que chaque cheval dans le pré représente une équipe (une ou un collaborateur), lequel choisir ? Plutôt un grand, un petit, avec lequel suis-je le plus à l’aise, pourquoi ? Plutôt une jument, ou plutôt un cheval ? Suis-je plus attiré par le management des hommes ou celui des femmes ? Puis-je répondre au pourquoi ? Le cheval qui vient vers moi, (ou celui qu’on me désigne) n’est pas celui que j’avais choisi, suis-je en capacité de gérer cette situation et si nécessaire de modifier ma posture ?

Après ces premières réflexions, c’est le moment d’aller à la rencontre l’un de l’autre, mais qui est le plus surpris, interrogatif ? Le premier contact est très important, un peu comme quand vous découvrez, soit une nouvelle équipe, ou votre équipe sous un nouveau jour. Passée cette étape, le manager rentre en lien avec son équipe, un lien concret (un licol posé sur la tête du cheval le relie au manager grâce à une longe) et l’accompagne vers l’objectif qui a été fixé.

Créer du lien pour travailler en confiance

Pendant le temps où le manager reste en lien (concret) avec son équipe, l’image que représente cette situation est la validation des actions mises en place, la bonne compréhension des consignes, une confiance mutuelle s’installe. Puis quand le manager pense que son équipe est bel et bien en route vers l’objectif, il la libère de son lien concret en décrochant la longe du licol. Et là, deux cas sont possibles :
– le manager est certain que tout est bien installé, il valide que ce qu’il a mis en place fonctionne, et se tourne déjà vers un autre objectif en laissant petit à petit son équipe ;
– le manager part, laissant son équipe suivre le chemin vers l’objectif, mais a un peu de mal à ne pas la surveiller. Est-ce que tout n’est pas validé, la confiance est-elle totale pour le manager lui-même, son équipe, et entre eux ?

Je pense que certains se reconnaîtront dans ces deux cas et je sais qu’il y en a d’autres. L’objectif est atteint, ou simplement la journée de travail est terminée, la semaine, est ce que le manager doit s’interdire de créer un autre lien avec son équipe ? La relation ne peut-elle pas sortir un peu du cadre du travail, et est-ce qu’un lien d’empathie réciproque ne peut vraiment pas avoir sa place ? Les résultats sont là et positifs, c’est peut-être le moment pour partager les compliments ? Bref, chacun ne peut-il pas travailler un peu sur sa communication interpersonnelle dans le but d’améliorer celle du groupe, de renforcer aussi la cohésion d’équipe ?

Vous voulez en savoir plus ? Vous voulez expérimenter ces sensations ? Je vous invite à aller sur la page Facebook d’une toute jeune association née cette année : Association des professionnels du coaching facilité par le cheval. Contactez moi également si vous voulez suivre un stage sur le thème de l’assertivité le 19 avril en Bretagne.