Thierry Lamarque et Martine Story, cofondateurs d’ALTHEO, cabinet spécialisé dans le conseil en reprise d’entreprise, créent ALTHEO Lab, le pôle recherche d’ALTHEO, avec la volonté d’accompagner toujours mieux les repreneurs dans leur projet d’acquisition de PME.
ALTHEO Lab bénéficie depuis 2019 d’un Crédit d’Impôt Recherche (CIR), délivré par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
ALTHEO Lab est soutenu par deux prestigieux partenaires :
- Le Business Science Institute, institution internationale libre, qui propose un programme post-MBA de Doctorate in Business Administration destiné à des managers d’entreprises.
- L’Institut Sphinx qui répond aux enjeux et problématiques d’études sur mesures (quali, quanti et conseil), conçues par des spécialistes à forte culture digitale, combinant résultats opérationnels et vision stratégique.
Thierry Lamarque et Martine Story sont tous deux Docteurs en Business Administration diplômés du Business Science Institute et de l’IAE Lyon School of Management. Ils mettent à la disposition des repreneurs leurs travaux de recherche. Leurs thèses de doctorat sont en accès libre sur des thèmes cruciaux pour qui s’intéresse à la reprise d’entreprise. Thierry Lamarque a en effet identifié les facteurs clés de succès du repreneur individuel dans les opérations de transferts externes de PME.
Constituer une « équipe conseil »
Thierry Lamarque insiste sur la nécessité de constituer autour de soi une
“équipe conseil”, avec a minima un expert-comptable, un avocat d’affaires et un conseil-acheteur. L’entrepreneur doit s’entourer de ces compétences-là, car il s’agit d’une opération complexe, qui nécessite de mobiliser des connaissances que l’on ne peut pas toutes avoir.
L’expert-comptable apporte ses compétences dans le domaine du chiffre : analyse bilancielle de la cible, calculs de valorisation, audits d’acquisition financiers.
L’avocat met à disposition son expertise dans le domaine du droit des affaires : documentation juridique, création de la holding d’acquisition, audits.
Le conseil-acheteur, quant à lui, délivre une prestation longitudinale de coach et de mentor auprès du repreneur. Il joue notamment un rôle d’interface de la relation repreneur-cédant tout au long du processus d’acquisition.
Etre perséverant
C’est le maître-mot dans les opérations de reprise d’entreprise. Reprendre une entreprise, pour un entrepreneur individuel, prend entre 18 et 24 mois en moyenne, sauf coup de chance. Il s’agit donc d’un projet au long cours, où la persévérance est de mise. Il y a des hauts et des bas. Il faut donc avoir cette capacité à encaisser des à-coups et aller de l’avant. Pour gérer ses propres émotions, et décoder celles du cédant, le repreneur peut s’appuyer sur l’expertise processuelle du conseil-acheteur.
Approcher méthodiquement le marché caché
Il est nécessaire de bien aborder le marché caché avec une méthodologie adaptée et d’établir au préalable une liste de critères précis pour le choix de l’entreprise à reprendre (secteur d’activité, chiffre d’affaires, nombre de salariés, localisation idéale…) avec le cabinet conseil en reprise d’entreprise. Ce travail de cadrage permet au repreneur d’élaborer une fiche-projet, véritable pierre fondatrice de l’opération envisagée.
Avec la création du baromètre de la relation manager-fonds d’investissement, Martine Story analyse les enjeux et les tensions lors d’un transfert externe de PME. « Notre approche terrain est basée sur neuf études de cas de dyades repreneurs-fonds d’investissement, comprenant vingt-deux entretiens semi-directifs, précédés de cinquante entretiens exploratoires. A l’appui de nos données, il apparait que, lors d’une opération de LBO, managers et fonds d’investissement sont soumis à des enjeux qui leurs sont propres, dans un contexte ou l’entreprise est elle-même mise sous tension par le mécanisme LBO et le rôle disciplinaire de la dette. La spécificité des enjeux de chacun des acteurs, parfois antagonistes, marquée par des périodes de désalignement des intérêts, est susceptible de faire émerger une quinzaine de tensions, prédictibles, selon des temporalités et des intensités différentes, lors de la constitution puis lors du fonctionnement de la dyade entrepreneur-investisseur. L’émergence de ces tensions peut avoir de lourdes conséquences sur la relation manager – fonds d’investissement. Elles peuvent même nuire à la création de valeur de l’opération. La relation de confiance entre les acteurs est un paramètre qu’il convient également de mesurer et qui permet de contenir les tensions à l’état latent et d’éviter qu’elles se muent en tensions saillantes et deviennent une source de conflits préjudiciables aux deux parties, avec des répercussions sur les performances et le corps social de l’entreprise
Le baromètre de la relation manager-fonds d’investissement est un outil vertueux, respectueux de la dimension humaine, qui permet la création de valeur par la préservation de la relation entre les parties ».
Dans le cadre de leurs travaux de recherche ils insistent sur la dimension financière de la reprise d’entreprise et sur la dimension émotionnelle qui nécessite la présence d’un professionnel aux côtés du repreneur.
ALTHEO Lab propose aussi de nombreux articles et interviews en accès libre ainsi que les références d’ouvrages sur la reprise d’entreprise, la négociation ou encore la communication non verbale. La richesse des informations réunies et mises à jour régulièrement au sein d’ALTHEO Lab va permettre aux repreneurs d’entreprise de mieux baliser leur projet et de le professionnaliser.
Pour toute information, contactez Thierry Lamarque ou Emmanuel Foulon au 06 82 95 42 88 ou 01 58 01 12 20