Auchan invente le « drive »
Il y a 12 ans, Auchan invente le « drive »à Leers dans le Nord. Similaire au concept des fast food, le « Drive » grande distribution consiste à commander ses courses sur internet, pour ensuite aller directement les récupérer sur place. Plus de frais de livraison, pas de créneau horaire, moins de contraintes. On achète en ligne, on prend sa commande en voiture, on vous la met dans le coffre et les courses sont finies. Idéal pour le client pressé, le cadre actif, la mère active célibataire, les gens gens pressés. 60 % des Français estiment les courses alimentaires comme une corvée. 10% des Français l’utilisent. On fait ses courses sur internet. Tous les jours des nouveaux drives sont ouverts. Le drive est idéalement situé sur le trajet du travail, pratique les mêmes prix que ceux du magasin, contrairement à la livraison à domicile.
Leclerc, leader du « drive »
Il faut distinguer trois types de drive :
le “solo” , un entrepôt sur un site indépendant avec avec 2 000 m² bâti et parking et voies ;
le drive “accolé”, un entrepôt d’environ 2 000 m² bâti accolé à l’hypermarché ou supermarché ;
le drive “store picking”, prépare la commande directement dans les rayons de l’hyper mitoyen.
Le marché du Drive en ce début 2016 réalise 4.9 milliards de chiffre d’affaires dont 48 % pour Leclerc avec 2.3 milliards, suiv par Auchant Drive (675 millions), Chronodrive (453 millons), Course U ( 426 millions) Carrefour (Drive 360 millions ) et Le Drive Intermarché, CasinoDrive, CoraDrive, Match drive, Monoprix.fr…
Le “drive” autonome
un modèle économique
Ce seraient au contraire de nouveaux clients qui viendraient vers l’enseigne avec les drives. Reste la rentabilité. Leclerc estime le drive aussi rentable que le magasin. Si le drive est accolé au magasin, la rentabilité tend à disparaitre l’employé faisant les rayons à la place du client. Plus de 2,3 millions de ménages utilisent ces services et délaissent l’hypermarché. Les marques nationales s’inquiètent de cette dématérialisée qui pénalise les animations pour promouvoir les marques de boissons, les nouveautés ou des promotions. Le drive doit être idéalement situé sur le trajet du travail, pratique les mêmes prix que ceux du magasin, contrairement à la livraison à domicile. Enfin, un « drive » n’est pas affecté à la circulation de la clientèle, l’acte d’achat étant fait en ligne, cette surface non commerciale échappe aux règles de passage en Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC). »
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