On se dit généralement ouvert aux idées des collaborateurs et même soucieux d’en favoriser l’expression. Mais les choses se compliquent parfois : les idées et propositions soumises tombent mal, voire elles sont en décalage avec les priorités de l’entreprise ou du département, les améliorations attendues. Comment réagir ? Freiner ou dire non au risque de démotiver ? Laisser faire quitte à perdre du temps ? Voici un quizz extrait du Quart d’heure Management. A vous de jouer !
Quizz : comment encourager l’expression des idées nouvelles ?
Un collaborateur vous présente une proposition qui signifie, pour vous, un retour en arrière : il voudrait mettre en place au sein du département un dispositif de plages horaires dédiées pour répondre aux clients. Dispositif expérimenté avant son arrivée dans l’équipe et qui a été abandonné car présentant plus d’inconvénients que d’avantages. Que lui répondez-vous ?
1 – Vous lui expliquez : « Le problème, c’est qu’on a déjà essayé de mettre en place ce dispositif et qu’on l’a vite abandonné car… du coup, mieux vaut rester sur notre organisation actuelle ».
2 – Vous lui demandez : « qu’est-ce qui te conduit à vouloir faire évoluer l’organisation actuelle ?
3 – Vous lui dites : « Cette question de plages horaires dédiées aux clients est une question clé et je t’expliquerai ce que l’on a fait à ce sujet il y a quelques années. Mais avant cela, comment verrais-tu ce système, qu’est-ce qu’il apporterait ? ».
Les commentaires du Gymnase
1ère approche. Il sera bien sûr utile de faire référence à l’expérience passée. Mais le faire sans avoir étudié plus sérieusement la proposition est une façon de la « tuer dans l’œuf » et de décourager les initiatives futures.
2ème approche. Question effectivement importante car elle peut ouvrir à une nouvelle réflexion et à de nouvelles pistes d’amélioration.
3ème approche. L’intervention souligne l’intérêt que l’on témoigne à la proposition : intérêt sincère car ce collaborateur a peut-être une idée un peu différente de celle déjà mise en oeuvre. L’introduction prévient qu’il peut y avoir un frein mais qu’il n’est pas rédhibitoire.
Finalement, la plus important est d’échapper, au moins dans un premier temps, à nos propres a priori !