Après la défaite de la France contre l’Allemagne en quart de finale avec un score de 1 à 0, nous refaisons le match France-Allemagne sous le prisme du management. Et dans ce domaine l’Allemagne est largement gagnante : 3 à 0. Démonstration en trois points.
1 – Consensus allemand contre autorité française : 1 à 0
Le manager allemand est un collaborateur guidé par la recherche du consensus. Il s’attache à impliquer ses collaborateurs et à s’assurer qu’ils soutiennent ses décisions et n’hésite pas à déléguer les responsabilités, au contraire de son homologue français qui préfère souvent se réserver les décisions les plus importantes. Le manager français prend rarement le temps de consulter son équipe.
2 – Expertise allemande contre élitisme français : 1 à 0
En France, les diplômes obtenus et les écoles que l’on a fréquentées président souvent au succès d’une carrière. Plus que des compétences, c’est le diplôme qui compte : on recrute un HEC ou un Essec. Une telle discrimination par le diplôme est beaucoup plus rare en Allemagne où la reconnaissance passe avant tout par la démonstration de son expertise et de ses compétences techniques.
3 – Efficacité allemande contre présentéisme français : 1 à 0
En Allemagne, les horaires sont définis clairement et rares sont ceux qui les dépassent. S’ils commencent plus tôt, aux alentours de 8 heures, ils finissent aussi plus tôt, quittant rarement le bureau après 18 heures. Au contraire de la France, où plus on finit tard plus on donne l’impression de travailler, on ne vous fera pas de remarque si vous quittez plus tôt que les autres. Si vous en êtes réduit à faire des horaires à rallonge, on en déduira même que vous n’êtes pas assez efficace.