Pour manager et motiver vos collaborateurs, dans une première approche, vous pouvez vous fier aux catégories types rencontrées en général dans une entreprise, et adapter votre management à chacun.
Avec l’introverti privilégiez le tête à tête
L’introverti préfère le calme, écoute plus qu’il ne parle, prend le temps de la réflexion avant de s’exprimer, et fait preuve de prudence quand il est confronté à un risque. On le dit timide alors qu’il est souvent plutôt réservé.
En réunion il n’aime pas prendre la parole, ce qui ne signifie pas qu’il soit opposé à tout échange, mais il communique plus par e-mail. Il préfère en général que vous vous adressiez à lui en tête à tête même pour le complimenter.
Mieux vaut éviter de stariser car cela le paralyse et l’inhibe encore plus.
Si vous êtes introverti, vous avez des atouts pour réussir
Avec l’extraverti, insistez sur son appartenance à une équipe
Par définition, il s’exprime, se confie et s’expose. Il convient de canaliser cette extériorisation pour qu’elle ne nuise pas à l’efficacité des autres et à la sienne. Il aime en général se trouver sur la scène, et prend volontiers la parole au détriment de ses collègues.
Il convient donc de lui faire prendre conscience de son appartenance à une équipe et de créer des opportunités qui lui permettent de s’exprimer en cohérence avec les autres.
Selon l’enflure de son ego, il peut devenir une star plus ou moins difficile à manager.
L’ego, votre ami et votre ennemi dans votre vie professionnelle
Avec l’analytique, faites-lui prendre de la hauteur
L’analytique apprécie la précision et l’exhaustivité, il décortique, épluche, passe au crible sans concession, ce qu’il ne peut bien faire que seul, ce qui ne veut pas dire qu’il n’aie pas l’esprit d’équipe. Il a horreur des généralités, des phrases creuses et des plans sur la comète.
Mieux vaut donc lui confier une mission bien bornée avec des objectifs bien arrêtés, c’est un concret préoccupé par le détail.
Il convient de le sortir de sa bulle analytique pour qu’il prenne de la hauteur et situe bien son action dans le travail collectif de l’entreprise.
Avec le créatif, rappelez-lui les contingences de l’entreprise
Le créatif n’est pas un rêveur mais il aime et sait imaginer, il a besoin d’inventer, de créer, d’échafauder, et si vous le canalisez suffisamment il vous aidera à voir au-delà de la situation présente, à anticiper tendances, évolutions et perspectives de développement. Il convient de bien lui faire comprendre les contingences de l’organisation sans repousser ses idées créatives.
Bien souvent la collaboration entre l’analytique et un collaborateur
« plus froid » qui mène une réflexion facilite entre eux une analyse critique et le passage de l’idée à sa faisabilité et à sa réalisation.
A lire Créativité : 5 pratiques astucieuses pour la libérer et la stimuler