Une carrière hors normes au service des Français
Membre du Conseil constitutionnel (2007-2019)
Président de la République française (1995-2007)
Premier ministre (1986-1988) (1974-1976)
Député européen (1979-1980)
Maire de Paris (1977-1995)
Ministre de l’Intérieur (1974 3 mois)
Ministre de l’Agriculture et du Développement rural (1972-1974)
Ministre délégué aux Relations avec le Parlement (1971-1972)
Président du conseil général de la Corrèze (1970-1979)
Secrétaire d’État à l’Économie et aux Finances (1968-1971)
Secrétaire d’État aux Problèmes de l’emploi (1967-1968)
Député (1988-1995)
« Quand j’ai été élu, j’avais 32 ans et je suis entré tout de suite au gouvernement. Je suis resté ensuite tout le temps. Les gouvernements changeaient, moi je restais avec les meubles. »
« Ce ne sont pas des bovins, ce sont des chefs d’œuvres »
« Sarkozy, faut lui marcher dessus. Et du pied gauche, ça porte bonheur. »
« Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’ai pas grandi dans l’obsession d’accéder, un jour, aux plus hautes charges de l’État. »
« On greffe de tout aujourd’hui : des reins, des bras, un coeur, sauf des couilles, par manque de donneurs. »
« Trop de jeunes se croient sans avenir, alors qu’ils sont sans objectif. »
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. »
« Le gaullisme, bien au-delà de la personne du général de Gaulle, est un sentiment qui a toujours existé dans l’histoire de France. C’est la réaction de ceux qui se rassemblent pour le vrai combat de la France, le beau combat de la France, c’est celui de l’unité, c’est celui de la cohésion. Oui, nos valeurs ont un sens ! Oui, la France est riche de sa diversité ! »
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l’admettre. »
« La volaille qui crie le plus fort est celle dont on arrache les plumes. »
« Un chef, c’est fait pour cheffer. »
« Nous devons prendre conscience que le travail ne constitue plus, désormais, l’essentiel d’une vie. »
« Je sais que j’ai une gueule de droite, mais on peut pas se refaire. »
« Lorsque la prudence est partout, le courage est nulle part. »
« Quand j’étais plus jeune, et que la guerre d’Algérie sévissait, j’ai souhaité partir en Algérie parce que j’avais le sentiment que c’était là une manière de servir. Et je ne voyais pas pourquoi je resterais comme la plupart de mes camarades de l’ENA dans des bureaux parisiens, au service de la paperasserie. »
« L’État doit être un garant, et non un gérant. »
« On n’exporte pas la démocratie dans un fourgon blindé. »
« La France a besoin de passion – celle de l’amant – et de constance – celle du mari. »
« Il faut toujours être méfiant à l’égard des Britanniques. Notre histoire aurait dû nous l’enseigner. »
« Il n’existe pas plus de hiérarchie entre les arts et la culture qu’il n’existe de hiérarchie entre les peuples. »
« Pendant 20 ans on m’a pris pour un parfait ignorant parce que j’avais fait courir le bruit que je n’aimais que les romans policiers et la trompette militaire. »
« Mais qu’est-ce qu’elle veut en plus cette ménagère ? Mes couilles sur un plateau ? » (à propos de Thatcher premier ministre)
« Méfie-toi de Mitterrand. C’est quand il te sourit qu’il a le poignard le plus solide dans la main. »
« Ce bref séjour commun au fort de Brégançon ne fait que confirmer tout ce qui me sépare d’un président si imbu de ses prérogatives qu’il en arrive à traiter ses hôtes, fût-ce son premier ministre, avec une désinvolture de monarque. »
« Sarkozy, il faut lui marcher dessus. Pour deux raisons. Un, c’est la seule chose qu’il comprenne. Deux, ça porte chance ! »
« Si vous saviez le plaisir que j’ai pu éprouver à passer pour un blaireau, surtout au milieu de corniauds. »
« Pas une minute, je n’ai cessé d’agir pour servir cette France magnifique. Cette France que j’aime autant que je vous aime. Cette France riche de sa jeunesse, forte de son histoire, de sa diversité, assoiffée de justice et d’envie d’agir. Cette France qui, croyez-moi, n’a pas fini d’étonner le monde. »
« La guerre, c’est toujours […] la pire des solutions, parce qu’elle amène la mort et la misère. »
« Un homme public doit veiller à se construire un monde personnel où on ne puisse pas l’atteindre. »
« Dans une élection, il faut aller chercher les électeurs avec les dents »
« Balladur, c’est comme la porcelaine. Il supporte les décorations,
mais pas le feu »
« Dès que je dis la vérité, personne ne me croit. Je suis bien obligé de mentir. »
« Les sondages, ça va ça vient, c’est comme la queue d’un chien. »
« Coucouche panier, bouboule en rond, papattes croisées ».
« La politique, ça ne consiste pas à suivre le courant, mais à indiquer le cap. »
« Ma femme est un homme politique. »
« Ne composez jamais avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre. Dans notre histoire, l’extrémisme a déjà failli nous conduire à l’abîme. C’est un poison. Il divise. Il pervertit, il détruit. Tout dans l’âme de la France dit non à l’extrémisme. »
« Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. »
« Dans la vie il y a des hauts et des bas. Il faut surmonter les hauts et repriser les bas. »
« Dans un environnement qui change, il n’y a pas de plus grand risque que de rester immobile. »
« Ne prononcez jamais le nom de votre adversaire. Il est inutile de lui faire de la pub.»
« J’apprécie plus le pain, le pâté, le saucisson, que les limitations de vitesse. »
« Les anniversaires ne valent que s’ils constituent des ponts jetés vers l’avenir. »
« En chaque homme il y a le meilleur mais aussi le pire. Le problème, c’est de cultiver le meilleur et d’éliminer le pire. »
« Quand le peuple perd l’espoir, sa colère finit toujours par s’exprimer. »
« Prenons garde que notre esprit critique ne se transforme en esprit de dénigrement systématique… »
« La montée des extrémismes, c’est toujours la sanction de l’inaction. »
« La démocratie, c’est l’égalité des droits, mais la République, c’est l’égalité des chances. »
« Mobilité et stabilité ne sont pas antinomiques : un cycliste n’est stable sur sa bicyclette qu’en avançant. »
« Rassembler est un idéal : les hommes sont divisés à l’intérieur d’eux-mêmes, comment ne le seraient-ils pas dans la vie sociale ? »
« Le rêve est une des dimensions essentielles de l’existence et la poésie permet ce rêve. »
« L’histoire nous enseigne qu’une civilisation, pour garder la maîtrise de son destin, doit se donner les moyens de sa sécurité. »
« Il y a déjà tellement de jeunes qui sont vieux que ce n’est pas la peine de rajouter des vieux qui veulent jouer les jeunes. »
« Le monde politique est une jungle. »
« Les moyens ne sont jamais adéquats quand le but est mal défini. »
« On ne peut pas être un homme d’Etat si l’on ne sait pas garder un certain équilibre. »
« La politique n’est pas seulement l’art du possible. Il est des moments où elle devient l’art de rendre possible ce qui est nécessaire. »