Seulement 30% des entreprises sont créées par des femmes en France. Un chiffre qui rappelle que l’entrepreneuriat au féminin est loin d’être une évidence. De fait, de nombreux réseaux associatifs ont été mis en place en France. Nous en avons sélectionné cinq très efficaces.

Action’elles

Créée à Lyon en 1994, l’association bénéficie d’une longue expérience et d’un réseau important qui regroupe plus de 600 membres, chefs d’entreprises ou porteuses de projets répartis dans quatre régions, Rhône-Alpes, Ile-de-France, PACA et Bourgogne. Accueil, orientation, mise en réseau, suivi, respect de la confidentialité, ce sont autant d’engagements pris par l’association dont la mission première est de soutenir chaque membre quel que soit son étape d’avancement sur le chemin de l’entrepreneuriat.
Ainsi, elle accompagne aussi bien les porteuses de projet que les dirigeantes d’entreprise souhaitant mettre à niveau leurs connaissances, relancer leur développement ou créer des opportunités de business. Des ateliers ou formations de 5 à 6 jours étalés sur deux à trois mois sont proposés.
Cotisation annuelle : 100 € pour une porteuse de projet, 200 €  pour une dirigeante d’entreprise http://www.actionelles.org/

Entreprendre au féminin (Bretagne)

Que vous habitiez en Bretagne ou ailleurs, n’hésitez pas à vous rendre sur le site web de l’association qui foisonne d’informations. Conseils d’experts pour mieux entreprendre, articles sur l’égalité professionnelle ou l’entrepreneuriat au féminin, annonces de rencontres ou/et de conférences thématiques… on note que le réseau est bien développé et très actif. Si vous résidez en Bretagne et que vous adhérez à l’une des quatre antennes départementales, vous bénéficierez d’un accompagnement non-technique à la création de votre entreprise, dès le stade de l’idée.
L’association promet « d’écouter avec bienveillance et de ne pas juger ». Elle propose aussi une formation de dix journées « qui permet de lever les principaux freins et obstacles au lancement d’entreprise ». C’est l’unique structure en Bretagne à proposer un accompagnement psychosocial et pédagogique. Résultat : 113 entreprises créées en dix ans.
Cotisation annuelle : 55 € pour une porteuse de projet (15 € pour les bénéficiaires de minimas sociaux), 70 € pour une dirigeante d’entreprise
http://www.entreprendre-au-feminin.net/

Les pionnières

Implanté dans presque toute la France, dans les DOM-TOM et même au-delà (Maroc, Belgique, Luxembourg), le réseau Pionnières est un incubateur au service de femmes entrepreneur(e)s innovantes et créatrices d’emplois durables. « On ne suit pas les autoentrepreneurs », précise Christine Roqueplo, déléguée de Paris pionnières. La Fédération s’est donné pour mission de « booster » l’entrepreneuriat féminin, la création d’emplois locaux durables et l’innovation au sens large (technologique, usage, management, sociétal).
« Depuis le départ, l’idée est d’accompagner les femmes dans des projets ambitieux et innovants parce qu’on sait que le potentiel de création d’emplois est là », explique la déléguée. Sélectionnées sur dossiers, les porteuses de projet sont ensuite évaluées par un jury avant d’entrer dans un premier programme. « Sur 3 jours, on travaille sur l’idée, sur la personne et sa posture de chef d’entreprise et on livre une première boîte à outils, expose la déléguée. Mais le plus important, ce sont les témoignages de rôles modèles.»
Une trentaine de projets sont accompagnés chaque année jusqu’à la mise en réseau avec des financeurs. Depuis dix ans, 200 entreprises, comme Envie de fraise ou videdressing ont vu le jour et 1000 emplois ont été créés.
Cotisation annuelle : 50 € http://www.lespionnieres.org/
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Génération Femme d’influences

Ce club, créé en 2010 rassemble une centaine de femmes dirigeantes ou top managers, issues de secteurs variés. Objectif : être un véritable laboratoire d’idées et de solutions pratiques pour chacune et promouvoir la création et le développement d’entreprises au féminin. Des rendez-vous réguliers comme des petits-déjeuners thématiques, des déjeuners et des dîners sont proposés afin de réfléchir à des problématiques liées à l’entrepreneuriat féminin, cultiver un réseau et écouter des témoignages.
Bruno Le Maire, le journaliste Marc-Olivier Fogiel ou encore Nathalie Balla, co-présidente de La Redoute sont intervenus. Le club est également lobby pour porter la parole des dirigeantes auprès des instances représentatives. Il a créé le Prix de la femme d’influence.
Cotisation annuelle : 60 € http://www.femmesdinfluence.fr/

Cyberelles

Association professionnelle d’e-entrepreneuses et de dirigeantes passionnée par le digital, Cyberelles s’est donné trois missions principales : le développement et la réussite des femmes entrepreneur(e)s travaillant dans le digital, l’accompagnement de projets solidaires favorisant l’insertion via l’entrepreneuriat et le numérique et enfin la progression professionnelle et aussi l’employabilité des femmes salariées dans les Technologies de l’Information et Communication (TIC) ainsi que les nouveaux media.
Aujourd’hui, Cyberelles représente un réseau de plus de 200 membres, créatrices d’entreprise (40%), dirigeantes (30%) et indépendantes (30%). L’association a accompagné plus de 300 e-entrepreneur(e)s depuis 1999 et a créé un concours national pour soutenir les femmes e-entrepreneur(e)s issues de la diversité et des quartiers : Power starter.
Cotisation annuelle : NC  http://www.cyberelles.com/
L
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