Business angels : les 5 Françaises les plus actives actuellement. Certaines participent à travers des fonds sans que leur nom n’apparaisse, ce classement ne reflétant pas le taux exact de féminisation de la communauté d’investisseurs français. Voici le top.

Angélique Gérard, membre du comité exécutif d’Iliad

Angélique Gérard est directrice des relations client et Présidente de neuf filiales chez Iliad. Depuis un peu plus de 5 ans, elle investit à titre personnel dans les entreprises prometteuses françaises. Elle a plus exactement accompagné 25 startups avec 3 sorties positives, c’est-à-dire avec un bénéfice qu’elle a réinvesti immédiatement dans l’écosystème. Angélique Gérard refuse généralement de participer aux boards stratégiques, même si elle reste disponible pour divulguer ses conseils en cas de besoin.
Ses critères de sélection : être utilisatrice des produits qu’elle finance, la clarté du pitch de présentation, le nom de l’entreprise et du projet
Son ticket moyen : 10 à 15 000 euros
Angélique Gérard crédit photo YouTube

Catherine Barba, experte en commerce électronique et transformation numérique

Catherine Barba Chiaramonti est consultante experte en commerce électronique et transformation numérique, autrice de plusieurs ouvrages à ce sujet. En 2010, elle créé le Lab e-commerce, un laboratoire à startups axé e-commerce et digital. Depuis 2012, elle est également business angel, principalement dans des entreprises du retail. Elle vit à New York City.
Ses critères de sélection : le domaine d’activité, la qualité, l’énergie et l’enthousiasme de l’équipe
Son ticket moyen : Catherine Barba Chiaramonti œuvre actuellement au board de 4 entreprises. Elle a investi 50 000 euros dans chacune d’entre elles.
Catherine Barba crédit modelab.fr

Valentine Baudouin Barbelivien, Co Partner chez Founders Future

Valentine Baudouin Barbelivien est avocate depuis 10 ans. Elle est aujourd’hui spécialisée en asset management, private equity et structuration de fonds et elle exerce dans le cabinet Kramer-Levin. En 2018, elle devient business angel en
Valentine Baudoin Barbelivien crédit photo LinkedIn
investissant dans trois entreprises et dans un fonds. Elle explique s’intéresser à l’aventure humaine qui se cache derrière le projet entrepreneurial et elle prend plaisir à participer aux boards stratégiques.
Ses critères de sélection : pour l’instant, Valentine Baudouin Barbelivien a soutenu des projets de la Fintech, de la LegalTech et dans le sport.
Son ticket moyen : elle a investi ente 20 000 et 40 000 par projet et 100 000 euros dans le fonds d’investissement.

Valentine de Lasteyrie, associée Venture de Fiblac

Diplômée de Harvard, Valentine de Lasteyrie est actuellement gestionnaire de fonds familiaux tels que Fiblac ou encore la Financière de Blacailloux. Cela fait quatre ans qu’elle investit dans les startups ; une dizaine d’entreprises au total qui bénéficient également de ses conseils aguerris en gestion et finance.
Ses critères de sélection : des startups qui ont un rôle positif pour l’avenir, des équipes mixtes, car « la mixité est facteur de succès », selon ses déclarations aux médias.
Son ticket moyen : 150 000 euros

Chantal Baudron, chasseuse de têtes

Après un diplôme en psychologie, Chantal Baudron a longtemps exercé dans les ressources humaines avant de monter son propre cabinet de conseil en recrutement des cadres. Cela fait 10 ans qu’elle endosse le rôle de business angel et elle a déjà investi dans 23 jeunes pousses françaises, mais aussi dans des fonds d’investissement. Actuellement au board de 3 entreprises, Chantal Baudron est  pour la deuxième année consécutive la femme la plus proactive du classement en matière d’investissement dans les jeunes pousses.
Ses critères de sélection : l’état d’esprit et la détermination du porteur de projet, les qualités techniques et humaines de l’équipe
Son ticket moyen : de 20 000 à 50 000 euros par entreprise
Chantal Baudron crédit photo chantalbaudron.fr
Ce top est issu du classement des business angels français les plus actifs, réalisé par la communauté d’investisseurs AngelSquare, avec le partenariat du magazine Challenge. Il tient compte des investissements réalisés à titre personnel.