Spécialiste des « bulles » et fabriquant de produits dérivés
Goldman Sachs, banque d’investissement, créée en 1869 fait du conseil (fusion-acquisition), du financement d’entreprise et des investissements de capitaux et le commerce de biens, réalise de gros bénéfices : 2,2 milliards de dollars en 2012 pour un chiffre d’affaires 10,1 milliards de dollars avec 32.000 personnes dans le monde. Spécialiste des bulles financières, elle défraie la chronique financière depuis des décennies en étant mêlée et en profitant de crises qui ruinent des personnes, des entreprises et des pays. Le déficit de la Grèce, qu’elle conseille et dont elle profite, plonge l’Union Européenne dans la crise financière, économique et sociale que nous traversons. La Grèce saignée lui rembourserait 400 millions par an jusqu’en 2037. Sans remonter à la crise de 1929, on la retrouve dans l’affaire des Subprimes. Elle accuse des pertes mais trouve des liquidités auprès la Réserve Fédérale grâce au plan Paulson, secrétaire du Trésor, comme par hasard, ancien président et directeur de la banque, le capital de Goldman Sachs changeant de mains avec l’apport de Warren Buffett de 5 milliards de dollars. La banque aurait aussi reçu, en 2008, près de 13 milliards de dollars remboursé par l’American International Group, sauvé par la Fed. Citons aussi l’affaire du Liborgate et Euribor et la poursuite devant les tribunaux de nombreux salariés ou dirigeants pour des délits d’initiés, la démissions de certains dont celle Graig Smith qui s’explque dans son livre Pourquoi je quitte Goldman Sachs. Greenpeace attribue à Davos le “prix de la honte” 2012 à Goldman Sachs, le jury la qualifiant d'”acteur central de la mondialisation, alimentant les profits de quelques rares nantis par le biais d’inégalités phénoménales et de l’appauvrissement de larges couches de la population”.
Fournisseur de hauts dirigeants d’Etat et d’institutions internationales
La martingale est géniale, la navette dure depuis des années entre la banque et les gouvernants des pays puissants et des organisations internationales. La liste est longue et édifiante sur la pérennité de l’organisation. Mario Monti, nommé chef du gouvernement italien, Hank Paulson, anciens Secrétaire du Trésor des États-Unis, Loukás Papadímos, premier ministre grec par intérim, Mario Draghi, gouverneur de la Banque d’Italie et Président de la Banque centrale européenne, Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, Karel Van Miert et Peter Sutherland, ex commissaires européens à la Concurrence, Otmar Issing, administrateur de Deutsche Bundesbank, économiste en chef de la Banque centrale européenne, Jon Corzine, ex PDG, ex sénateur démocrate du New Jersey et gouverneur de ce même état, habitué du groupe Bilderberg, Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe en charge des « entreprises et pays souverains, gouverneur de la Banque d’Italie, Président de la Banque centrale européenne depuis 2011;
Tous des ex-Goldman Sachs
Mario Monti, commissaire européen de l’Italie, commissaire européen au Marché intérieur, des Services, des Douanes et de la Fiscalité, commissaire européen à la Concurrence, conseiller international de Goldman Sachs depuis 2005, enfin chef du gouvernement italien de novembre 2011 à Décembre 2012, Peter Sutherland, ministre de la justice d’Irlande, commissaire européen irlandais, Commissaire européen à la Concurrence, directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, président non exécutif de Goldman Sachs depuis 1995, président de la section Europe de la Commission Trilatérale, membre du groupe Bilderberg, directeur non exécutif de la Royal Bank of Scotland; Karel Van Miert, commissaire européen de la Belgique, à la Santé et à la Politique des consommateurs, aux Transports, à la Concurrence, conseiller international du groupe Goldman Sachs jusqu’en 2009; Mark Carney gouverneur de la banque du Canad, James A. Johnson membre du comité de direction du groupe Bilderberg, Marc Mezvinsky, conjoint de Chelsea Clinton, Lakshmi N. Mittal, président d’ArcelorMittal, Fabrice Tourre, executive director au sein de Goldman Sachs International, la filiale londonienne… Pour découvrir la banque http://www.goldmansachs.com/