L’entreprise SOS Titanic et la technologie « Iceberg »

Titanic de James Cameron crédit cinechronicle.com

1,8 milliard de dollars de CA
et 11 Oscars

James Cameron et Jon Landau et Stereo D ont investi 60 semaines et 18 millions de dollars pour produire un bouleversement du box-office en 1998. «Titanic», l’un des plus grands succès cinématographiques dans l’histoire du cinéma, avec un budget de 200 millions de $, a réalisé 1,8 milliard de chiffre d’affaires et 11 Oscars, dont celui du meilleur film et celui du meilleur réalisateur.
Aujourd’hui, la prolifération rapide de la technologie « icebergs » exige un commandement et un contrôle de l’environnement de plus en plus incontrôlable dans des proportions sans précédent. Les risques de gouvernance et de conformité (GRC) apparaissent de plus en plus déconnecté et coûteux à mettre en œuvre. Législateurs et conseillers essaient d’éviter que le «Titanic entreprise» sombre de nouveau tandis que la musique joue. La Gouvernance et Quantification du risque GRC est un sujet brûlant pour la plupart des multinationales, et les grands cabinets de conseil se concurrencent pour avoir leur part de marché.
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Gouvernance
et Quantification du risque,
un processus complexe et coûteux

MNC doit prouver que tout a été effectué conformément à la bonne gouvernance et à l’éthique afin de réduire l’exposition au risque et ne pas violer les lois. Pas facile. Surtout que le manuel des meilleures pratiques GRC est trop lent et trop coûteux alors que sa cible est en constante évolution et en mouvement. M. D. Stein, General Partner de Endeavour Capital Limited, de Wellington en Nouvelle-Zélande résume les efforts de GRC d’aujourd’hui : « C’’est ma conviction que certains conseils ont pris une position proche de l’arrogance et avec une forme d’autosatisfaction, oubliant commodément qu’ils sont responsables devant les actionnaires / investisseurs ».
Cependant, pour la plupart des entreprises « normales » (petites et moyennes) et nationales, la Gouvernance et Quantification du risque GRC est simplement un processus trop complexe, coûteux et long. Mais en ne traitant pas la GRC (où est le ROI ?) les sociétés prennent le risque de perdre le contrôle de leur entreprise et deviennent des sujets réglementés. Il est pourtant préférable de réguler la complexité et le risque plutôt que de subir la réglementation tant le voyage est long et périlleux.
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Le «naufrage» de notre existence
économique et sociale ?

Les sociétés et les gouvernements sont en train de produire leur propre « naufrage du Titanic ». Un remake. Pas un nouveau succès cinématographique, mais le « naufrage » de notre propre existence économique et sociale terrestre.
Les visions idylliques d’un monde connecté où Systèmes de Systèmes (SOS) qui représente un processus d’affaires et de vie entièrement intégrées et rationalisées posent d’énormes contraintes de non-gouvernance. Pour les technocrates la technologie est la réponse divine à tous nos problèmes dans les affaires, la banque, la logistique, la fabrication ou tout autre domaine. Amen. Les personnes, les réseaux, les marchés et les processus sont aspirés dans un système d’interdépendances critiques. Une chaîne qui se brise dans son point le plus faible, avec des conséquences et dommages « impossibles dans sa conception » sans précédent. Trop souvent, « le facteur humain » est donné comme excuse alors que le coupable est tout simplement la croissance excessive et incontrôlée de la complexité.
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Alexander Kopriwa, VP International Business Development for Ontonix, Saïgon: Alexander Kopriwa est spécialiste du développement international pour les marchés de haute technologie, chez Ontonix. Expert en logiciels d'entreprise et d'analyse (architectures informatiques) est conseiller stratégique auprès de sociétés du Fortune 1000. Ancien du Gartner Group. Expérimenté en nouvelles technologies et stratégies systémiques, il parle couramment cinq langues.