Recherche d’un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, lourdeur et lenteur des outils informatiques utilisés au quotidien de travail, besoin de prendre l’air et même de voler de ses propres ailes ? Un salarié sur deux interrogé admet s’intéresser au mode de vie des free lances et pourquoi pas, se mettre à son compte lui aussi.
L’avenir professionnel envisagé de manière positive
Si les salariés interrogés dans le cadre du sondage ADP envisagent leur avenir professionnel de manière positive (78 % se disent « très ou assez optimiste » quant à leur carrière à venir), la tendance est tout de même plus morose que l’an passé. Ils ne sont au niveau européen que 71 % à s’estimer optimistes contre 75 % en 2015-2016. Même constat en Grande-Bretagne, le Brexit étant passé par là, 76 % restent optimistes contre 81 % lors du dernier sondage.
La recherche d’un meilleur équilibre vie personnelle/vie professionnelle
Optimistes pour cette année, certes, mais tout de même critiques envers leur employeur et par ailleurs soucieux d’améliorer leur bien-être au travail ! En France, seulement 30 % des salariés disent n’être jamais stressés, 24 % le sont sporadiquement et 17 % s’angoissent au quotidien pour leur travail. De nombreux sondés évoquent par ailleurs la lenteur des outils informatiques que leur employeur met à leur disposition pour travailler (ordinateurs, imprimantes…). 23 % jugent la technologie qu’ils utilisent obsolète, et 15 % des Européens interrogés estiment recevoir beaucoup trop d’emails professionnels. En bref, 3 salariés français sur 10 admettent chercher un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, plus de 2 sur 10 souhaitent des heures de travail totalement flexibles (jusqu’à 3 sur 10 pour les salariés français interrogés de plus de 50 ans).
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Le statut de free-lance perçu comme une solution pour améliorer ses conditions de travail
Et l’on en arrive au cœur de l’étude, les 10 000 sondés européens imaginent des solutions pour améliorer leur quotidien de travail, équilibrer vie personnelle/vie professionnelle et flexibiliser leurs horaires. Et dans ce contexte, le salariat semble ne plus faire recette. Un tiers des actifs européens interrogés estime que leur employeur ne contribue pas assez à leur développement professionnel (28 % les salariés français). Et en France 53 % songent au statut de free-lance comme alternative plus épanouissante à leur emploi salarié actuel (68 % des Européens). Malgré tout, si les conclusions de l’étude montrent un penchant pour l’entrepreneuriat au détriment du salariat, aucun interrogé n’a fait le pas ou n’est en passe de quitter son job. Le statut de free-lance hyper médiatisé attire, car il montre effectivement une forme de liberté dans le travail, mais la réalité peut être tout autre sans un minimum de préparation à un tel changement de carrière.
Si vous aussi vous songez à suivre le mouvement pour vous lancer à votre compte, prenez le temps de bâtir votre projet professionnel avant de tout quitter !
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Vérités concrètes sur le statut de freelance
Free lance désigne en fait le travailleur indépendant qui vend ses services à une entreprise ou à un particulier, le plus souvent des prestations intellectuelles dans l’informatique, la communication, le conseil aux entreprises, le coaching, la formation… Le fait d’être votre propre patron offre une grande liberté mais implique une certaine autonomie, il vous faut prospecter votre clientèle, vendre votre expertise et en assumer la réalisation. Souvent, du moins au départ, vous exercez votre métier à partir de votre domicile, chez le client, dans un centre d’affaires ou en coworking. Vous devez choisir le statut social qui vous convient le mieux entre la profession libérale (entreprise individuelle), l’auto-entrepreneur, l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL), ou l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL). Vous pouvez aussi vous associer avec d’autres free lances exerçant la même activité en créant une société civile libérale (SEL), une société civile professionnelle (SCP), une société civile de moyens (SCM), ou une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL). Dans tous les cas vous devez disposer d’un numéro SIRET pour pouvoir émettre des factures et être identifié par les services fiscaux et sociaux.
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