L’automatisation des emplois par le numérique transforme des processus jusqu’ici gérés par les employés. Des technologies telles que l’intelligence artificielle (IA) permettent désormais d’automatiser des tâches manuelles et/ou répétitives et pourraient, à terme, remplacer certains employés. Cependant, si l’automatisation peut faire craindre la disparition de certains postes, elle devrait néanmoins créer de nouvelles perspectives d’emploi : les machines resteront, jusqu’à nouvel ordre, dépendantes des êtres humains. À l’horizon 2032, il est probable que les emplois actuels auront grandement changé en nature.
Un virage numérique forcé par la pandémie
C’est un fait, la pandémie a accéléré la transformation numérique des entreprises. Grâce à des outils collaboratifs qui facilitent la gestion des projets et la communication entre les équipes à distance, le digital a permis la transition entre un système traditionnel présentiel et un système de travail hybride. Les entreprises sont ainsi mises devant le fait accompli et se doivent d’aider les travailleurs à adapter leurs compétences en la matière et les accompagner dans l’acquisition de nouvelles aptitudes.
D’après une récente étude menée par Software Advice, 64 % des employés pensent que la pandémie a accéléré l’utilisation du numérique dans leur entreprise, que ce soit par exemple grâce à l’implémentation de nouveaux logiciels ou à l’instauration de réunions virtuelles. L’arrivée ou l’augmentation de nouvelles technologies au sein de l’entreprise inspire par ailleurs de l’optimisme et de l’enthousiasme chez les répondants.
L’automatisation pourrait impulser l’élan de la formation
Si les employeurs comprennent qu’il est dans l’intérêt de leur entreprise de s’équiper d’outils favorisant l’automatisation des tâches afin d’optimiser leur productivité, ils prennent aussi conscience que la maîtrise de ces outils implique un processus d’apprentissage qu’ils doivent accompagner de formations adéquates. De plus, si certaines connaissances peuvent suffire à des tâches déjà maîtrisées, l’acquisition de nouvelles compétences peut permettre à un collaborateur d’étendre ses responsabilités, de faire évoluer sa carrière, voire de lui donner accès à un nouveau poste.
Malgré ce sentiment optimiste quant à la perspective d’automatisation des tâches et son potentiel impact positif sur l’emploi, le manque de temps reste le premier frein à la formation aux compétences numériques. Investir du temps de travail dans la formation est la promesse d’un rebond ou d’une réorganisation réussie, et de salariés plus épanouis.
Parmi les grandes tendances identifiées ces derniers mois, les formations à distance présentent leurs avantages : les logiciels de formation en ligne et les plateformes LMS (Learning Management System), proposent du contenu à la carte sur la plupart des appareils connectés, et ce, à toute heure.
La formation comme mesure de rétention des employés
Au-delà du numérique, les employés actuels souhaitent acquérir de nouvelles compétences professionnelles, quelles qu’elles soient. Les carrières au sein d’une même entreprise qui pouvaient durer autrefois des dizaines d’années ne sont plus autant d’actualité. Les employés sont également davantage motivés par la recherche de nouvelles perspectives professionnelles afin d’explorer d’autres opportunités. Pour les employeurs désireux de favoriser la rétention des employés, la formation à de nouvelles compétences peut permettre de limiter les départs vers la concurrence. En changeant de poste au sein d’une même entreprise, un ancien employé a l’avantage de venir armé de ses connaissances des divers processus et fonctionnement de l’organisation.
Avec la pérennisation du télétravail, mettre en place un plan de formation aux compétences digitales peut être une stratégie gagnante pour les entreprises désirant évoluer et s’adapter aux changements de notre époque, tout en anticipant le futur. Pour les entreprises désireuses d’optimiser leur productivité, l’automatisation et l’hyper automatisation des processus métier sont devenus incontournables, et les employés sont de leur côté prêts à s’adapter. Et pour cause, l’acquisition de nouvelles compétences leur permettra non seulement d’exploiter au mieux ces outils, mais également de déléguer les tâches répétitives au profit de missions à plus forte valeur ajoutée. Libre désormais à chaque entreprise de déterminer la formule qui s’adaptera le mieux à ses employés, que cette formation se dispense en ligne, en présentiel ou les deux.
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