Il était une fois dans une école du Royaume un maître qui se prénommait Pygmalion. Il avait été mandaté par le Sieur Rosenthal afin de tester le niveau des élèves de l’école primaire de la région de Yalta. Pygmalion mit quelques semaines à rejoindre cette région très reculée en train. Il faisait froid. Cette histoire se passe il y a longtemps, au milieu du XXème siècle. Cette histoire devenue une légende dans le monde du management va vous guider pour accompagner votre équipe.
L’effet Pygmalion sur le manager
Sieur Rosenthal, qui avait séparé les élèves en 2 classes, les bons et les moins bons, pour ne pas dire « les ânes », revenait pour voir le résultat de cette séparation à la fin du premier trimestre. Le train venait d’entrer en gare quand il vit Pygmalion qui l’attendait, accompagnée de sa collègue. Ils allèrent rapidement à l’école, en passant par quelques chemins de traverse, et après un café et quelques échanges brefs, Pygmalion en vint aux faits :
« Ce qui devait se passer, s’est passé… »
« Les bons élèves ont été encore meilleurs, les mauvais ont été nuls. Ces résultats vous étonnent-ils ? »
Sieur Rosenthal sourit :
« Pas du tout, quoi que… »
« A vrai dire, je dois vous confier que ce ne sont pas les élèves que j’escomptais tester »
« Ah ? Qui souhaitiez-vous tester ? » répondit Pygmalion,
« Vous » dit malicieusement Sieur Rosenthal.
« A vrai dire, nous vous avons attribué ces élèves au hasard »…
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Réveiller ce qu’il y a d’exceptionnel chez chaque collaborateur
Cette histoire devenue une légende dans le monde du management m’a toujours guidée et permis d’accompagner des managers en difficulté, avec eux-même ou leurs équipes. Comprenez finalement que si en tant que manager vous dites à vos équipes qu’elles sont bonnes, elles le deviendront peut-être. Ce qui est certain, c’est que si vous leur dites qu’elles sont nulles, elles le deviendront sûrement.
A noter que cette remarque est aussi valable pour vous à vous-même. Une autre manière de l’énoncer pourrait être de dire qu’il convient, pour un manager, de s’adresser au prince/ à la princesse en chacun plutôt qu’à la grenouille.
Histoire de réveiller la royauté en chacun, je vous propose de vous exercer à trouver ce qu’il y a d’exceptionnel chez chacun de vos collaborateurs. Un peu comme l’esprit d’un enfant qui voit un jouet pour la première fois et qui est émerveillé. Cela change votre esprit et celui de l’autre. Essayez…
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L’effet Pygmalion sur le manager, manager du rêve à la réalité
Dans la « vraie vie », où les princes se font rares, essayez de vous adresser au roi et à la reine chez chacun. L’image du prince ou de la princesse renvoie à une personne ingénue et pas totalement abouti(e). Le roi en possession de son pouvoir et de son royaume a endossé la responsabilité de ses actes.
Il semble évident que l’intention de vous adresser à vos collaborateurs en cherchant ce qu’ils ont d’exceptionnel doit être une intention sincère et vraie. Cela signifie surtout que c’est votre esprit qui change. C’est Pygmalion qui est testé… pas ses élèves.
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