Entre chef dogmatique et patron girouette
Entre chef trop dogmatique et patron girouette qui se déplace en direction du vent, vous devez trouver le juste milieu. Le patron dogmatique endoctrine les salariés avec sa vision quasi spirituelle. La contester vision est interdit, tout doute considéré comme déloyauté et échec. Vous pouvez réussir jusqu’à l’accident, où vous échouerez spectaculairement si personne dans votre organisation n’a envisagé d’autres possibilités. Si vous commencez de nouveaux projets et réorientez vos ressources constamment, vous allez créer un environnement de chaos. Vous aurez du succès au début grâce à cette volonté affichée de changer rapidement et de prendre de nouvelles initiatives. Mais la plupart des gens ne sont pas friands de changement et peu capables de s’adapter à une nouvelle direction tous les jours ou même tous les mois. De toute évidence, la clé de cet équilibre : avoir une orientation stratégique claire et en même temps rester ouvert à de nouvelles informations. Vous devez deviner quand il est temps de changer, communiquer sur la mission, la vision et les valeurs en interne, et décider en fonction des données externes nouvelles, qu’elles viennent des concurrents, des clients ou des managers.
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Surveiller les concurrents
Votre source exceptionnelle de renseignements extérieurs. En allant à des manifestations de la profession et en étant actif dans votre secteur, vous suivez de près vos principaux concurrents et cherchez l’information objective qui peut indiquer la nécessité d’un changement. Demandez-vous si votre taux de victoire par rapport aux leurs augmente plus vite ? Des échanges avec leurs salariés, clients ou fournisseurs vous apporteront de nouveaux éclairages sur leur façon de fonctionner. Observez et analysez leurs pratiques marketing et commerciales, par un benchmark concurrentiel sur un point précis en plus d’une veille concurrentielle.
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Ecouter les clients
Ils peuvent vous fournir une mine d’informations sur les produits, les services et les concurrents, vous aider à savoir si votre entreprise est sur la bonne voie. Le tout est de poser les bonnes questions sur ce qu’ils veulent acheter. Ainsi mettez en place des dispositifs d’écoute : analyse des réclamations, baromètre de satisfaction, numéro vert, enquêtes, sondages, études marketing… Fort de ces informations vous ferez des arbitrages entre vos objectifs, vos moyens et leurs attentes. Sans répondre à tout prix à tout, il s’agit de trouver le meilleur compromis possible. En définitive, cette écoute de vos clients, vos salariés et votre encadrement la pratiqueront d’autant plus qu’ils se sentent eux même écoutés. Les réponses révèlent les grandes lignes de votre approche, l’analyse des informations inspirera vos décisions pour corriger ou anticiper. A vous de vous organiser pour leur fournir le produit ou le service qui colle le mieux à leurs besoins.
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Changer les managers
Votre organisation pour être efficace doit concilier vision stratégique, culture et développement des compétences, avec une flexibilité pour rapidement se modifier et s’adapter pour lancer de nouveaux produits, composer avec de nouvelles contraintes budgétaires… Vous devez décider autrement que dans l’urgence et sous la contrainte, donc provoquer le changement avant de le subir. Mettre en place de nouveaux chefs d’équipe chaque année ou tous les 2 ans peut rapporter gros. Après avoir mené une action pendant plusieurs années, un manager peut être à court d’idées novatrices. Un nouveau avec de nouvelles idées apporte une bouffée d’air frais pour l’équipe et crée de nouvelles opportunités de croissance. Votre modèle d’affaires doit fournir un cadre de travail qui teste et affine des hypothèses. Avec courage et humilité, apportez les modifications nécessaires, au lieu de vous arc-bouter sur un modèle ou perdre du temps à courir après tout ce qui brille. Mettez le changement au cœur de votre culture, et contrairement à ce que l’on entend souvent, changez même une équipe qui gagne, avant qu’elle ne perde, et qu’il soit trop tard d’en mettre une autre en place.
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