Il a de l’expérience et un palmarès
A 55 ans, Yannick Noah est un « sage », toujours écouté avec attention. Son palmarès plaide évidemment en sa faveur : il est le dernier vainqueur tricolore d’un tournoi du Grand Chelem… c’était il y a 32 ans. Il a été n°3 mondial, rivalisant avec les grands Mats Wilander ou Jimmy Connors. Surtout, il a remporté la Coupe Davis en tant que capitaine à deux reprises. Une première fois en 1991, 59 ans après les Mousquetaires, face à une redoutable équipe des Etats-Unis composée d’Andre Agassi et Pete Sampras ; puis cinq ans plus tard, en Suède. En 1997, Noah boucle la boucle en remportant la Fed Cup, avec Mary Pierce. Nul doute qu’il sait remplir les objectifs fixés.
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Un charisme indéniable et une aura de “sage”
« Yannick a des qualités naturelles qui font de lui un leader, estime l’ancien entraîneur du Français, Patrice Hagelauer. C’est quelqu’un qui vous amène à vous transcender. Il est très ambitieux et sait communiquer là-dessus. Il est dans le partage, avec des qualités humaines très importantes pour diriger cette équipe. » Meneur d’hommes (et de femmes), Noah a toujours su tirer le meilleur de chacun de ceux qu’il a conseillé. Il a une aura.
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Il a basculé dans le monde des people
Qui n’a pas vu Noah en Une des magazines poser avec sa famille ou sa dernière compagne ? Joueur très médiatisé dans les années 80, Yannick Noah a basculé dans le monde des people en devenant chanteur. Régulièrement invité sur les plateaux télé pour interpréter son dernier tube ou se raconter, celui qui a été longtemps élu personnalité préférée des Français attire la lumière… peut-être trop. Gare à ne pas faire de l’ombre à ses joueurs.
Depuis longtemps hors du circuit
Il y a presque un an, alors qu’il s’apprêtait à partir en tournée dans l’Hexagone, Noah avouait sur la radio MFM : « Je rêve de faire un tour du monde en bateau. Ça devient de plus en plus fréquent». Le tennis est alors bien loin. Rares sont les occasions de croiser l’ancien joueur sur un tournoi même s’il accepte encore quelques exhibitions et collabore ponctuellement avec certains joueurs. « Il a été un joueur et un capitaine exceptionnel, mais il s’est éloigné des choses du tennis depuis des années », affirmait Arnaud Clément à la fin de l’année dernière. Peut-on vraiment se remettre dans le bain après tant d’années à l’écart ? Abonnez-vous maintenant en 2 clics
Il a la critique facile
« J’essaye de garder ma liberté », ne cesse-t-il de répéter. Même s’il affiche depuis longtemps sa préférence pour la gauche, allant jusqu’à chanter pour François Hollande en 2012, Yannick Noah s’est dit récemment déçu de la politique menée par le Président de la République. L’homme estime qu’il n’a de compte à rendre à personne et monte au créneau dès qu’il estime une situation injuste. Même liberté de ton lorsqu’il s’agit d’évoquer le tennis. On se souvient des critiques émises après la défaite des Bleus en finale de la Coupe Davis en décembre dernier. Pas vraiment le profil type du « fidèle » collaborateur.
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