Vous le connaissez bien sûr, vous travaillez peut-être avec lui en ce moment, il se plaint, se lamente, critique, blâme… comme s’il regardait toujours le monde de manière négative*. L’emmerdeur, c’est aussi bien le pinailleur, l’éternel insatisfait, l’anxieux, le coupeur de cheveux en quatre, le colporteur de rumeurs, la langue de vipère, ou le manipulateur, le menteur, le mythomane, le boudeur casse-pieds, sans oublier le paranoïaque méfiant et hostile, ou le pervers qui déverse son fiel… voici comment vous en débarrasser avec tact.
1 – Soyez empathique
Quand un collaborateur commence à vous parler avec des propos négatifs, reconnaissez d’emblée sa difficulté, donnez-lui acte de sa douloureuse situation et changez de sujet. Vous pouvez répondre aussi avec chaleur et lui faire part de votre sympathie dans ce qui lui arrive, et embrayez vite sur une idée ou une action positive à mener.
2 – Complimentez-le
Sans insister sur son comportement négatif, vous pouvez le complimenter sur sa façon de gérer une récente situation. Il vous appartient de voir le verre à moitié plein et de lui communiquer cette vision pour qu’à son tour il se l’approprie.
Cela peut changer du tout au tout la physionomie de vos échanges et amener la conversation sur un sujet plus positif.
3 – Apportez-lui une solution
Peut-être que, vous aussi, vous avez connu les déboires qui bouleversent la personne négative. Pour créer une proximité, vous pouvez lui confier que vous avez connu pareille déconvenue et mettre l’accent sur le résultat positif que vous avez obtenu en ayant recours à telle personne ou telle solution. Et lui proposer de lui communiquer ses coordonnées.
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4 – Emettez une hypothèse
C’est une sorte de ballon d’essai pour l’amener à réfléchir dans la mesure où certains n’ont souvent aucune idée de leur comportement négatif ou de l’image peu valorisante qu’ils donnent malgré eux. Vous pouvez avec prudence avancer l’hypothèse de sa fatigue ou d’une mauvaise passe physique ou psychologique pour assumer les responsabilités qui lui sont confiées. Selon sa réaction, adaptez vos propos, vous vous donnez une occasion de vous expliquer.
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5 – Proposez votre aide
Peut-être que celui qui se plaint fait ainsi un appel à l’aide. Nombreux sont ceux qui ont du mal à la demander directement, craignant de paraître incompétent, vulnérable ou inefficace. Et leur façon de vous lancer un SOS se traduit par une attitude de plainte et de négativité, alors qu’en fait ils attendent que vous leur apportiez votre soutien sans l’avoir officiellement sollicité.
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6 – Changez de sujet
Prenez acte de ses propos et de ses doléances, et passer à un sujet plus positif. Montrez que vous avez bien compris le message, émettez des encouragements et votre confiance qu’il va trouver la solution, et passez directement à un autre sujet.
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7 – Limitez votre disponibilité
Si vous en avez assez d’être celui qui recueille les jérémiades, vous devez fixer des limites pour ne pas vous laisser prendre dans ces excès. Faites preuve de diplomatie, utilisez un ton neutre, dépourvu d’animosité, de colère, ou d’exaspération et dîtes-lui que ce sujet ne vous intéresse pas ou ne vous concerne pas, ou que vous n’avez guère de temps pour écouter ses lamentations.
Préservez votre tranquillité d’esprit et votre productivité, en limitant le temps que vous lui consacrez, en arguant de vos obligations.
Gardez une attitude posée et sereine pour éviter de plonger avec lui dans le dépit ou le désespoir, et mieux contourner ses débordements, et mettez le focus sur un sujet positif.
*Et cela prend différentes formes : doléance, plainte, complainte, gémissement, grogne, médisance, jérémiade, pleurnicherie, déploration, grief, lamentation, récrimination…
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