La population occidentale vieillit, la “silver economy” explose, mais le dialogue entre l’ancienne et la nouvelle génération s’est rompu. Alors, comment retisser les liens entre des générations que tout semble séparer ?
Les bloomers sont la réincarnation humaniste des boomers, la génération dont le monde a besoin, et celle qu’il doit mériter. En reconsidérant une cible à laquelle on ne communique plus que par rapport à son âge, on oublie une des caractéristiques fondamentales de la communication : distiller des messages positifs et surtout réconcilier et faire aller de l’avant.
Pour nous, les bloomers sont autant acteurs du futur que le sont les Gen Z, pourtant, ces derniers semblent capter la totalité de l’attention des marques et notre objectif fondamental est de montrer que l’un ne va pas sans l’autre.
Le “bloomerisme” en communication, l’occasion d’adresser un message transgénérationnel
Le “bloomerisme” en communication, c’est l’occasion d’adresser un message transgénérationnel qui répond non seulement à une problématique sociétale mais aussi à une nécessité commerciale.
En ciblant les “bloomers”, on décloisonne les messages grâce à une communication affinitaire et porteuse de messages positifs. Nous percevons les balbutiements d’un premier pas vers la réconciliation et il vient de nos aînés ! Nous l’appelons le “bloomerisme”, un concept tiré de la contraction des mots
“bloom” (éclore/fleurir en Anglais) et “boomer”. Il désigne ces “babyboomers” qui mettent leur pouvoir économique et leur influence au service de causes dont ils ne verront probablement pas la finalité.
En premier lieu, le”bloomerisme” accepte que ce soit la jeunesse d’aujourd’hui qui prenne l’avenir du monde en main, et apprenne à tirer des enseignements positifs de cette nouvelle donne.
En second lieu, le bloomer sait porter un regard critique sur son existence et les conséquences de ses actes passés (surconsommation, appauvrissement des ressources, réchauffement climatique, etc.). Il prend conscience que même s’il n’en avait pas conscience, certains de ses actes passés nuisent et nuiront aux générations suivantes. Il accueille ainsi les prémices d’un sentiment de culpabilité qui lui permet de porter un regard plus tendre sur la jeunesse actuelle.
Pour finir, le bloomer met au service des autres une richesse que lui seul possède : l’expérience d’un monde à reconstruire. C’est cette énergie espérance que le bloomer peut offrir et enseigner aux autres générations. Comme le disait Yan Arthus Bertrand (76 ans) « Il faut se concentrer sur ce qu’il nous reste et non sur ce qu’on a perdu. Il est trop tard pour être pessimiste ».