Déléguer : quels sont les avantages ?
Déléguer repose sur la confiance et sur l’abandon d’une partie de votre pouvoir au profit d’un collaborateur, et ne se conçoit pas sans contrôle. En déléguant vous pouvez vous centrer sur d’autres activités plus importantes, mieux gérer votre temps et vous donner d’autres priorités. Le collaborateur choisi y trouve une véritable reconnaissance, l’opportunité de vous prouver ses compétences et son engagement, et une occasion de se former. Au niveau de l’entreprise, la délégation dynamise la gestion des ressources humaines, favorise le dialogue et un climat de confiance, améliore l’implication et la compréhension des collaborateurs, elle vous apprend à faire confiance et vous initie au contrôle et au reporting.
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Pourquoi vous rechignez à déléguer
Pour déléguer dans de bonnes conditions, vous devez avoir des collaborateurs capables de prendre la mission nouvelle. Quand vous vous sentez débordé et que vous n’avez pas le temps de choisir les tâches à déléguer, votre première réaction est souvent de penser que vous mettrez plus de temps à expliquer qu’à le faire vous-même. La réticence à déléguer correspond souvent aussi à un véritable scrupule de vous débarrasser de certaines tâches ou bien trahit un manque de confiance en soi et en vos propres collaborateurs. En fait vous ne voulez pas déléguer par peur de perdre du pouvoir, crainte que le collaborateur fasse mieux, par agacement de voir faire différemment, pour éviter des jalousies dans votre équipe, ou pour conserver le plaisir d’assurer des activités même lorsque qu’elles ne sont plus liées à votre niveau de responsabilité.
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Quand les collaborateurs vous empêchent de déléguer
Certains collaborateurs sont réfractaires à la délégation pour différentes raisons : ils ne sont pas payés pour cela, ils demandent une compensation, hésitent et trouvent un prétexte pour refuser. Agissant ainsi, ils cachent leur manque de confiance, craignent de s’engager, refusent d’accéder à votre proposition parce qu’ils ressassent un différend mal digéré. Cela peut être aussi la peur de l’inconnu, la crainte d’un piège qui leur serai tendu, l’appréhension de critiques diverses, le manque d’ambition, la frilosité … et aussi votre incapacité à les avoir préparés et formés à grandir.
Conditions de réussite d’une délégation
Vous devez veiller à ce qu’à l’occasion de cette délégation ne circulent pas des informations contradictoires, toujours source d’inefficacité. Par ailleurs déléguer ne veut pas dire désorganiser, ce qui serait le cas si à la faveur de ce transfert de pouvoir temporaire le niveau de décision auquel vous avez fait confiance, consciemment ou inconsciemment, prenait le pas sur vos prérogatives. Loin d’être une corvée dont vous vous débarrassez la délégation réussie est un acte de management qui se prépare, se négocie, et qui ne doit pas être imposée. Vous devez définir clairement ce que vous déléguez, le travail à faire et/ou le résultat à atteindre, choisir le collaborateur en fonction de ses compétences et de sa motivation. Bien sûr, il convient de jouer le jeu et lui donner les moyens de réussir. Une délégation réussie est aussi un délégation suivie, montrez-vous disponible sans trop être présent, et acceptez d’être surpris par la réussite et les idées d’un collaborateur.
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Les erreurs que vous devez éviter
Les plus couramment faites sont de ne pas vérifier que le collaborateur s’approprie la mission, ne pas lui accorder le temps nécessaire pour l’accompagner si besoin, le lâcher en cours de route et récupérer le job, déléguer uniquement ce que vous ne voulez pas faire ou des missions difficiles voire “casse-gueules”. D’autres erreurs consistent à exiger la perfection dès le début, déléguer dans l’urgence, donner carte blanche et se désengager. L’art de la délégation est une question de tact et de finesse. Ni trop peu ni trop, mais de la nuance qui grandit.
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