Grâce aux outils de partages et d’échanges issus du web 2.0, le social learning offre des conditions d’apprentissage collaboratif bénéfiques à l’acquisition de connaissance et encourage les apprenants à l’interaction. Focus sur les 5 pratiques incontournables par une experte.
Les avantages du social learning
Il favorise l’émergence naturelle de formations « informelles » entre collègues, là où la formation à distance ne proposait que des apprentissages formels non sociabilisés. En encourageant les apprenants à l’interaction via des forums, blogs, messageries, en créant un suivi de la formation et de ses évènements via des fils d’actualités ou autres tweets, il n’est plus question d’une transmission ascendante de savoir mais d’une coconstruction du savoir.
Ce qui d’une certaine façon humanise l’apprentissage et le fait parfois sortir du cadre initial pour le rendre plus attractif et dynamique. Il se crée une fusion entre le temps de travail et d’apprentissage. La pratique qui montre de nombreux bénéfices, va donc se répandre dans les entreprises.
1 – Créer une communauté d’apprenants
Pour qu’ils communiquent, coopèrent et participent efficacement. Il important de favoriser la création de groupe « d’apprenants ». Que cela soit par métier, par promotion, par régions, les « apprenants » pourront grâce aux blogs, aux réseaux sociaux, créer des communautés dans lesquelles ils pourront se retrouver pour échanger.
En favorisant l’appartenance à une communauté, l’apprentissage est motivé.
2 – Inciter à la production d’idées et aux actions collaboratives
On remarque que les activités en groupe de type « ice breaking » incitent les participants à mieux travailler ensemble et qu’ils font souvent un bon usage des outils collaboratifs à des fins d’apprentissage. Intégrer les réseaux sociaux au dispositif (lecteurs de flux etc..) pour créer des cercles de référence (logiques de promotion etc.) Ces productions pourront ensuite être partagées sur les réseaux sociaux ou sur un blog par exemple.
En favorisant la production d’idée et le partage d’expérience, les apprenants se sentiront plus impliqués et seront donc plus engagés.
3 – « Gamifier » l’approche collective
Cela permettra de favoriser la coopération et les échanges autour de compétitions inter-équipes ou de badges collectifs par exemple. Les échanges seront structurés et cela donnera un but à la collaboration.
4 – Encourager l’entraide entre les apprenants et la responsabilisation de chacun
Mettre en place un système d’auto-évaluation et évaluation par les pairs ou un système d’entraide entre les utilisateurs “confirmés” et les utilisateurs “débutants” , cela permet d’une part de valoriser l’expérience et les compétences des uns, et d’autres part de mesurer la contribution des membres et ainsi d’actionner les leviers de reconnaissance et de motivation indispensables à l’engagement au sein d’une communauté.
5 – Permettre d’évaluer la formation
Il s’agit de l’évaluation par les apprenants des activités et ressources pédagogiques, le social learning offre la possibilité de commenter/annoter/évaluer les ressources pédagogiques. Toujours dans cette logique de coconstruction, l’apprenant participe à l’amélioration du support pédagogique.