Apporter des réponses disruptives en écho aux pratiques RSE
Le devoir de veiller à la santé physique et morale de ses collaborateurs sur leur lieu de travail est en partie le rôle du Comité social et économique, nouvelle instance créée par la réforme du Code du Travail pour les entreprises de plus de 11 salariés. Mais ce dispositif est bien loin de traiter le sujet beaucoup plus global de la santé des collaborateurs. Il ne permet pas non plus aux entreprises de porter sur cette question éminemment sensible un regard neuf et d’apporter des réponses disruptives, en écho aux pratiques RSE, au souci d’amélioration de la qualité de vie au travail et à l’exigence de la performance durable.
Quand l’entreprise veille sur la santé de ses équipes
Au-delà du fauteuil ergonomique pour tous et de la voiture de fonction pour quelques-uns, quand veille l’entreprise sur la santé de ses équipes ?
Au même titre que la participation, l’intéressement ou d’autres formes de fidélisation des salariés, mettre à la disposition de ses collaborateurs des services liés à la préservation de leur santé et lorsque le cas se présente bien traiter la maladie, va devenir dans les années à venir une préoccupation nouvelle des directions des ressources humaines.
Mettre à la disposition des collaborateurs et des familles des services liés à la santé
La santé, élément essentiel de la qualité de vie au travail, contribue à la sérénité et à l’efficacité des collaborateurs. Imaginons que l’entreprise soit en mesure de mettre à la disposition de ses salariés et de leur famille un ensemble de services liés à la santé, incluant :
– des outils de prévention et de coaching
– un service de téléconsultation
– une sélection rigoureuse de médecins spécialistes dans un grand nombre de pathologies, recommandés par leurs pairs, en France et à l’étranger
– la garantie d’une prise de rendez-vous rapide avec l’un de ces spécialistes
– une assistance à la préparation des rendez-vous avec des médecins experts
– un suivi des consultations.
Si cette chaîne d’accompagnement santé est mise en œuvre et gérée par un tiers de confiance, en toute confidentialité par rapport à l’entreprise, aux compagnies d’assurance et aux mutuelles, on imagine aisément les avantages qu’y trouveraient les collaborateurs de l’entreprise : une sérénité quand survient la maladie pour eux et leurs proches, l’assurance d’être toujours entouré, accompagné, conseillé, dans une situation forcément génératrice d’angoisse, le sentiment que leur valeur est « reconnue » par l’entreprise, au-delà de leur compétences professionnelles mais aussi comme êtres humains qu’il faut accompagner et protéger dans des périodes difficiles.
La santé au travail, facteur clé de sérénité et d’efficacité des collaborateurs et de l’entreprises
Quelle meilleure façon pour l’entreprise de manifester l’importance et l’attention qu’elle accorde à ses collaborateurs et à leur famille en les faisant bénéficier d’un service d’accompagnement de qualité, ce qui ne peut qu’accélérer le processus de guérison, atténuer les angoisses de leurs salariés et celles de leurs proches, diminuant ainsi l’impact humain et économique de la maladie. Le fait que cet accompagnement soit assuré par un tiers de confiance, garantissant la confidentialité des informations, permet de protéger l’intimité de ceux qui y ont recours, ce qui constitue une réassurance supplémentaire. Pour une direction des ressources humaines, apporter des solutions aux problèmes de santé et de bien-être de ses collaborateurs est un formidable atout venant impacter sa culture d’entreprise comme sa marque employeur. Face aux exigences sans cesse accrues de compétitivité des entreprises, qu’il s’agisse de start-ups ou de grandes entreprises dont l’efficacité repose sur un certain nombre de femmes et d’hommes clés, le recrutement et la fidélisation de ces profils est une nécessité. Les aider à protéger leur santé, les accompagner en cas de maladie ou d’accident constitue une façon innovante de leur manifester l’attachement de l’entreprise.