Les 100 nouveaux métiers qui vont recruter demain

Bonne nouvelle, des centaines de nouveaux métiers arrivent

Selon une étude publiée en mai 2014 par l’agence canadienne Wagepoint spécialisée dans le conseil aux entreprises, 65% des élèves de maternelle exerceront un métier qui n’existe pas encore en 2030 ! Avec l’arrivée des nouvelles technologies mais aussi le vieillissement de la population, le développement durable, l’urbanisation croissante ou encore le changement de la relation client et du management, le marché du travail évolue à toute alllure et de nouveaux besoins commencent déjà à émerger.  Forte de ce constat, Anne-Caroline Paucot a décidé de présenter dans un livre – « en construction » forcément -, « 100 métiers du futur ».

L’applicoach, pour faire son choix d’applications mobiles

L’applicoach aide son client à trouver les applications qui lui sont vraiment utiles, parmi les milliers à sa disposition gratuitement. Plutôt utile quand on connaît l’évolution du nombre de téléchargements d’applications dans le monde : de l’ordre de plus s de 200 milliards en 2016 !
La recherche de l’applicoach s’effectue en balayant tous les domaines de sa vie : travail, santé, famille, loisirs, déplacements, désirs… Il peut ainsi lui conseiller : une appli de quantification énergétique personnelle s’il veut retrouver un corps svelte et souple ou une appli de traduction instantanée s’il a eu le coup de foudre pour une Coréenne. L’applicoach peut ainsi aider dès aujourd’hui moult managers ou individus pressés et stressés en minimisant le nombre d’applications sur le téléphone mobile et en maximisant leur utilisation.
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Le gomNeteur, pour effacer les traces numériques

Etant donnée la rapidité de propagation d’une information, il est parfois trop tard pour supprimer facilement des éléments qui créent une vision peu flatteuse de nous-mêmes. Faire appel à un gomNeteur s’impose alors. Ce dernier enregistre la demande du client et identifie les sources et les copies des éléments numériques (textes, vidéos, photos…) à supprimer. Il analyse l’impact des différentes informations sur l’identité d’une personne. Il met en place des procédures pour effacer les éléments indésirables. Enfin, il fait évoluer les pratiques pour faciliter ces suppressions. Car si l’identité numérique est devenue d’une importance prépondérante, le droit à l’oubli est encore difficile à faire appliquer. Depuis  janvier 2015  la « loi gomme » destinée aux adolescents californiens qui  peuvent désormais effacer leurs « erreurs de jeunesse sur Internet ».
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Le monnétarien, pour gérer les monnaies complémentaires

Le monnétarien crée une monnaie complémentaire, la nomme, définit son fonctionnement, et gère les passerelles entre les systèmes financiers officiels et les dispositifs complémentaires. Tel un banquier, il précise les modalités d’ouverture de compte pour les adhérents au système financier parallèle. Il met en place et anime un réseau social d’échange local. Grâce à ce système, on pourra par exemple offrir ses compétences en plomberie à un jeune couple et avoir en échange les beaux légumes du jardin du retraité du bout de la rue. Selon de nombreux experts, les monnaies complémentaires seraient une solution face à la crise actuelle. De fait, plus de 4000 monnaies complémentaires existent dans le monde, dont 55 % en Europe contre 150 monnaies officielles.
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Le companobot, pour personnaliser les robots d’accompagnement

Le companobot, un assistant de vie qui évalue les besoins d’une personne en matière de robotique, propose un ou plusieurs robots adaptés au handicap d’une personne, il personnalise ce robot en fonction du handicap, des besoins et des habitudes de vie de la personne, forme elle et ses proches à son utilisation, et assure l’assistance à distance. Alors que l’Insee prévoit 1,2 million de personnes âgées dépendantes en 2040, le nombre d’aidants, lui, ne devrait pas augmenter. Pour maintenir plus longtemps les personnes à leur domicile et faire face à une possible pénurie de main-d’œuvre, les robots d’assistance seront indispensables. Reste qu’il faudra toujours quelqu’un pour les programmer.
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Le collaboractiviste, responsable de la consommation collaborative
des entreprises

Alors que l’économie collaborative a explosé ces dernières années, certaines entreprises ont déjà eu l’idée de partager leurs ressources inutilisées. Le collaboractiviste serait en charge d’identifier ces ressources : la production invendue, les outils de production disponibles, le temps des salariés non utilisé, la surface immobilière excédentaire, le parc automobile, la trésorerie dormante, les services (par exemple la cantine, la bibliothèque ou les équipements sportifs). Il repérerait les entreprises permettant d’envisager des synergies et des collaborations, mettrait en place des trocs avec ces entreprises, et calculerait les économies réalisées avec la mise en place de ce système.

Le foulange, spécialiste de la finance participative

Depuis l’apparition du crowdfunding, plus d’un million de campagnes ont été menées dans le monde et des milliards de dollars levés par ce biais. Les s plateformes se comptent aujourd’hui par centaines et se spécialisent selon les besoins : aide aux sinistrés, dons pour sportifs ou artistes, innovations technologiques… Le foulance gèrerait donc une plateforme de finance participative, identifierait des projets susceptibles d’être financés par les internautes, mettrait en place une stratégie numérique pour communiquer sur les projets (réseaux sociaux, communautés, cercles personnels et professionnels…), aiderait à la mise en place des contreparties des financements, s’assurerait que l’argent est utilisé conformément aux attentes des donneurs.

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*Dico des métiers de demain, les 100 métiers du futur, Par Anne-Caroline Paucot, Editions Propulseurs

Sylvie Marchal, Paris: