Il y a parfois un grand écart entre le comportement responsable que vous avez adopté à la maison et celui que vous avez au bureau. Poubelles mélangées, gobelets plastiques distribués à outrance par la machine à café, imprimantes constamment utilisées, vous avez toujours connu cela, à tel point que cela ne vous alerte pas. Pourtant, vous émettez entre 3 et 10 tonnes équivalent CO2 par an (un A/R Paris-Cancun (Mexique) équivaut à près de 4 Teq CO2). Des chiffres effrayants alors qu’il existe des moyens simples de rendre votre environnement bien plus sain et de diminuer l’impact négatif sur la planète.
1 – Arrêtez de surchauffer l’espace
Il est bien souvent difficile de se mettre d’accord sur la température ambiante d’un open space. « Il n’est pas rare de voir dans des lieux souvent surchauffés des fenêtres ouvertes en plein hiver ! », se désole Viviane Fraisse, chef de projet développement durable à la Fédération Française de Tennis. Que vous soyez seul dans votre bureau ou dans un grand espace, sachez que la température optimale est de 20°C. Les plus frileux devront donc porter un pull ou une veste. Mais la planète ne s’en portera que mieux.
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2 – Optez pour les conf-calls
Pourquoi demander à vos collaborateurs de se déplacer pour des réunions au siège alors que les moyens technologiques permettent aujourd’hui une formidable interaction ? Conf-calls, visioconférences ou hang-outs permettent d’échanger à plusieurs, et même de montrer plans, plaquettes, dessins et autres. Le télétravail est également une solution à explorer pour réduire l’empreinte carbone et la pollution atmosphérique. Pensez-y !
3 – Remplacer votre vieux PC par un portable
Votre ordinateur est bourré d’archives et vous y êtes attaché bien qu’il soit encrassé et de plus en plus lent. Il est pourtant temps de le changer au profit d’un ordinateur portable, moins encombrant et surtout moins énergivore. Optez pour un écran d’au moins 17 pouces pour un confort visuel et surtout, n’oubliez pas de l’éteindre en partant. Le conseil est bien sûr valable pour tous les équipements branchés en permanence : photocopieuses, imprimantes, télévisions… Car la veille consomme toujours plus (3 à 4 h d’un usage normal pour une nuit de veille).
4 – Eliminez la paperasse
Avez-vous déjà prêté attention à la petite phrase, souvent accolée à la signature de l’expéditeur ? «Pensez à l’environnement. N’imprimez ce mail que si vous en avez vraiment besoin». Si non, il est temps de suivre ce conseil car sans le savoir, vous consommez 75 kilos de papier/an. « Non seulement on accumule moins de paperasse sur son bureau mais on fait en plus un geste pour la préservation des forêts », remarque la chef de projet développement durable. N’oubliez pas que vous pouvez parfaitement conserver et classer les mails et documents importants en créant des dossiers sur votre messagerie électronique. Et si vraiment l’impression est indispensable, choisissez le noir et blanc et le recto verso.
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5 – Optimisez l’éclairage
Avant d’allumer la lumière, pensez à rapprocher votre bureau de la fenêtre pour bénéficier de la lumière du jour. N’assombrissez pas la pièce avec des affiches ou une peinture foncée. Préférez une lampe de bureau à l’éclairage diffus des néons et bien sûr, achetez des leds, elles consomment 5 à 6 fois moins que les ampoules halogènes !
6 – Apportez votre tasse
Vous buvez chaque jour un à trois cafés voire plus. Bannissez les gobelets en plastique et optez pour une tasse ou un mug. Si vous êtes plusieurs amateurs de bon café au sein de votre service, investissez dans une bonne vieille cafetière, à filtre ou encore mieux, à piston. « Surtout pas de capsules ! Nous recyclons le marc de café comme engrais pour nos plantes », expose Viviane Fraisse… Encore faut-il en avoir…
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7 – Végétalisez et dépolluez votre espace
« Les plantes, ce n’est pas seulement joli, c’est apaisant », constate la chef de projet développement durable. Au-delà de leurs vertus d’oxygénation et de relaxation, certaines plantes peuvent même s’avérer dépolluantes grâce à leurs feuilles et aux micro-organismes présents dans le terreau. Optez pour un palmier, une azalée ou encore un ficus ginseng pour agir contre le formaldéhyde, l’ammoniac ou encore le xylène.