Changer la société, c’est d’abord changer soi-même !

Prendre le pouvoir sur sa vie, c’est vouloir lui donner plus de sens. Le changement ne pourra venir que de vous, bref de nous. Devenons toutes et tous entrepreneurs !

La société change partout !

Qu’il s’agisse des évolutions de la population, de la technologie,… Et que parler du Covid et son impact sur les populations et les entreprises, qu’il s’agisse des clients, des travailleurs ou des entrepreneurs ! Une vraie crise du leadership s’impose un peu partout. Et il va falloir penser le fonctionnement et le business autrement que par la simple quête du profit.
Depuis toujours, il existe ceux qui gardent le cap, et ceux qui innovent et cherchent des nouveaux chemins. Les seconds ont pour vocation dans tous les cas de changer le monde. Et depuis l’avènement de phénomènes comme la société digitale et plus récemment et non terminé le phénomène COVID, ils disposent des opportunités de croissance, voire essentielles, depuis des siècles. Et ce à l’aube de cette nouvelle décennie. Et si les dernières ruptures aussi fondamentales dans l’échange et la propagation des idées et des connaissances remontaient probablement à la diffusion de l’imprimerie vers 1450…
Avec la transformation rapide de la société actuelle, l’humain hyper connecté que nous vivons rapidement au centre d’un monde virtuel construisent les distances et le temps qui deviennent quasi-abolis. De nouveaux concepts, positifs ou négatifs, émergent tous les jours. Avec le développement de la robotique, de la domotique, des objets connectés, du Big Data et de tout ce qui touche au « numérique » et aussi du médical, nous vivons dans les prémices d’un avenir humain ET digital totalement nouveau.

Repenser le monde

Tout comme l’agilité est affaire de posture, penser autrement le monde d’aujourd’hui, avec ce que nous vivons et ce qui se passe, suppose trois points :

1 – Chaque situation ou problème aboutit à de nouvelles opportunités d’affaires

Et elles ne s’inventent pas, mais se créent. Pour innover, on peut certes penser grand, mais il faut avancer par petits bouts. C’est la théorie de l’effectuation qui voit les entrepreneurs fonctionner en lien étroit avec le marché afin de faire bouger leurs idées. Cela suppose de l’expérimentation régulière dans un processus d’innovation continu. Un nouveau robot MIT utilisant la lumière UV pour tuer COVID va être utilisé pour désinfecter les entrepôts, les écoles et les bureaux. Le système a déjà été utilisé pour désinfecter la Greater Boston Food Bank. Lors des tests, le robot a couvert une zone de 4000 mètres carrés de l’entrepôt en 30 minutes, fournissant suffisamment de lumière pour neutraliser environ 90% des particules COVID. Les téléopérateurs doivent d’abord enseigner au robot un itinéraire autour du site, puis il suit des points de cheminement autour d’une carte du site. La prochaine étape consiste à permettre au robot de s’adapter aux changements de son environnement.

2 – Les révolutions ne se construisent pas en dormant

C’est la théorie des équipes de « virtuoses » alliant compétences, ego et clash multiples… De telles équipes fournissent des efforts incroyables, mais souvent sur une période limitée. Faire partie d’un commando perd de son intérêt une fois le but atteint…
En France, plusieurs entreprises françaises ont créé de nouveaux produits pour  répondre à des nouvelles exigences sanitaires : peinture cuivrée, toile à base de particules d’argent ou encore velours autonettoyant. Ces produits sont mis en avant pour leurs propriétés bactéricides ou virucides. Leurs concepteurs pourraient limiter ces matériaux dans la propagation de maladies telles que le coronavirus ou d’autres pathologies contagieuses. Dans plusieurs secteurs d’activités, la reprise après la période de confinement et actuellement encore maintenant durant des périodes arrêtées dans certains cas, elles sont soumises à de nombreuses adaptations.

3 – Pour innover il faut penser autrement

Mais comment ? En étant agile… La majorité pense à des personnes clés comme Steve JOBS ou plus récemment Elon Musk qu’on évoque comme un développeur innovant incroyable. Ce parcours « physique » ne le prédestinait pas à innover dans le domaine des systèmes de paiements électroniques (Paypal), des véhicules électriques comme TESLA ou de la conquête de l’espace (SpaceX). Petite question : un « expert » des véhicules électriques aurait-il axé ses idées de développement sur un paradigme peu susceptible de faciliter l’émergence de nouveaux concepts comme une voiture écolo qui se soucie assez peu des critères sportifs ou de style ? Il est en effet difficile pour toute personne devenue « experte » dans un domaine de remettre en cause les croyances qu’elle a élevées au rang de vérités absolues.
Par la capacité de penser l’avenir, innover est indispensable et présent partout. Plusieurs innovations en Europe, dont en France, créent de l’audace et des innovations pour trouver des solutions nouvelles : Maladiecoronavirus.fr constitue  une plateforme inédite de dépistage du Covid-19, Nanos représente un plombage qui tue les bactéries et reminéralise la dent, un gant connecté traité au dioxyde de titane offre une solution contre la Covid-19 au départ de Mulhouse,…
Pour l’économiste britannique John Maynard Keynes « la difficulté ne réside pas dans les idées nouvelles, mais dans notre capacité à échapper aux anciennes ». Les connaissances du passé forment pour chacun d’entre nous un prisme qui influence à la fois notre perception du monde actuel et la façon de concevoir l’avenir.
Faudrait-il donc exclure nos a priori du processus d’innovation ? Non. Ce qui est primordial, c’est d’abord de varier les points de vue et de structurer les discussions qui s’en suivent pour éviter les débats sans fin. Bref, il faut challenger en permanence le statu quo. Et nos situations actuelles, notamment celles visées par le COVID, sont indispensables à (re)penser le sens positif de notre population !
Philippe Ledent, Entrepreneur/Administrateur d'entreprises, Libramont, Région wallonne, Belgique: Philippe Ledent, dirigeant et administrateur d’entreprises, conseille les entreprises qui veulent (re)penser leur modèle économique. Président du conseil d’administration de FIVE Insurance Company, une start-up créée en 2015, premier courtier grossiste belge, il a fondé en 2002 Challenge qui conseille de jeunes starters en Wallonie. Comme Président du Comité Economique et Social de la Grande Région, un espace transfrontalier de 11 millions d’habitants, il est engagé aux côtés de celles et ceux qui entreprennent en Belgique et en Europe. Il intervient dans des Ecoles Supérieures et Universités, et est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier : « L’Entrepreneur idéal. Eloge de la permaculture d’entreprise » (Edipro, 2019).