Vérifiez les tendances salariales de votre métier
Bien négocier votre salaire commence par l’analyse de la grille des salaires de votre métier. Prenez en compte vos années d’expérience, les postes que vous avez occupés, les responsabilités qui vous incombaient, et les tendances nationales et locales. Consultez les guides des salaires et les calculateurs des grands acteurs des ressources humaines. Vous aurez ainsi une idée de la rémunération moyenne de votre poste dans votre région. Vous entamerez alors les négociations avec un chiffre réaliste.
Bien négocier votre salaire : définissez votre salaire minimum et votre salaire idéal
Certains recruteurs ont pour habitude de demander le niveau de rémunération souhaité dès le premier entretien. Le piège ! Sauf à mentionner une fourchette extrêmement large pour correspondre au budget prévu pour ce poste par l’entreprise. Mais piège quand même, l’employeur dans ce contexte est fortement tenté de fixer la rémunération sur le minimum évoqué (et non sur la médiane) …
Le mieux, dans ce genre de situation, est encore de donner une fourchette affinée et précise, en partant du minimum en dessous duquel vous refuserez une offre. En cohérence avec les tendances salariales locales, l’employeur et vous-même disposez alors d’une base de réflexion saine et précise, permettant de valider vos aspirations respectives.
Prenez en compte les avantages sociaux
Négocier le salaire pour l’employeur, conduit souvent à proposer un compromis en nature à la place d’un salaire brut plus élevé : nombre de jours de vacances, horaire flexible, télétravail, l’épargne collective… Ce type d’avantage est à prendre en considération dans votre vision du salaire idéal. Face à plusieurs emplois identiques, mieux vaut comparer la mutuelle pour le remboursement des soins de santé et le régime de retraite auquel vous cotisez. Ces éléments plus ou moins avantageux sont à prendre en compte parmi les avantages proposés.
Bien négocier votre salaire : arrêtez-vous au bon moment
Lorsque le montant du salaire correspond à la fourchette annoncée dans les grilles de salaires, lorsque vous constatez un effort de la part de l’employeur au niveau du montant proposé, des avantages offerts… il est judicieux d’accepter sans prolonger inutilement les débats. À force de négocier, de ne rien lâcher, vous risquez, selon le cabinet Robert Half, d’entamer un relationnel sur une base de défiance. En bref, oser négocier son salaire est une qualité estimée par les recruteurs, à condition de savoir vous arrêter au bon moment.
Pensez au bénéfice de votre employeur
Enfin, une négociation réussie est une négociation entraînant une relation « gagnant-gagnant ». Pour l’employeur, globalement le volet gagnant signifie que votre poste doit rapporter plus qu’il ne coûte. Vos prétentions salariales doivent convenir au budget prévu pour ce poste par l’entreprise, et lui assurer une valeur ajoutée, voire un bénéfice.
Et si l’entreprise ne peut pas répondre à vos prétentions salariales, déclinez l’offre avec respect avant de vous tourner vers des organisations plus à même de répondre à vos aspirations de carrière.