Parce que vous ne choisissez pas vos collègues, il peut vous arriver de travailler avec une personne qui ne vous apprécie pas… Et vous le fait ressentir ! Comment survivre au quotidien avec celle ou celui qui vous déteste ? 5 bonnes attitudes à adopter.
Vous abstenir de toute implication personnelle
La première démarche est de bien vivre les ressentis de votre collègue, tout simplement, et ne pas pas vous sentir personnellement atteint. Il ne vous apprécie pas, certes, mais vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Peut-être ressentez-vous aussi quelque animosité à l’encontre de certaines personnes sans que cela vous paraisse scandaleux. Il en est de même pour votre collègue. L’absence d’implication émotionnelle est en fait l’unique clé et le point de départ pour pouvoir vivre ce genre de situation sereinement.
Ne donnez surtout pas matière à vous faire détester : vous valez bien mieux que ça ! De fait, restez aimable avec votre collègue, quel que soit le registre de vos interactions. Au-delà des politesses de base, montrez un réel respect pour cette personne : écoutez là, accordez-lui votre soutien lorsque vous partagez les mêmes opinions, restez souriant en sa présence, soyez honnête… Bref, agissez avec intégrité en toute circonstance, en accord avec vos valeurs.
Attention aux ragots
Attention à ne pas dévoiler d’éléments personnels lorsque le collègue incriminé se trouve dans vos parages. Vous ne connaissez pas forcément son degré de toxicité à votre encontre et il peut s’en servir pour vous nuire ! Ce que vous prenez pour une simple animosité peut cacher un sentiment plus profond de jalousie, de haine… En bref, pour vous préserver des ragots, restez aimable et toujours méfiant !
Tenter d’initier le dialogue
Peut-être que votre collègue vous déteste pour une bonne raison, peut-être l’avez-vous blessé ou méprisé, peut-être existe-t-il une réelle rivalité entre vous, il serait judicieux de lui proposer un moment en tête à tête pour démêler le fond du problème. Vous pouvez, par exemple, lui expliquer que vous sentez une certaine animosité, que vous aimeriez savoir si vous perception est bonne, si vous avez fait ou agit de sorte à provoquer ce sentiment. Restez ouvert au débat et même à la critique, si elle s’avère fondée et constructive, et soyez suffisamment mature pour vous expliquer, vous excuser ou remettre les choses à plat si besoin
Démêler le vrai du faux avant d’agir
Nous parlons ici de détestation cordiale. Si celle-ci vire à l’offense, le registre change du tout au tout et vous devez agir immédiatement pour stopper l’escalade. Une seule remarque offensante, même isolée, est la porte ouverte au manque de respect quotidien ou au harcèlement. Alors, ne laissez rien passer, mais réagissez calmement, faites savoir à la personne qu’elle vous a offensée, demandez-lui de ne pas faire ce genre de remarques. Si elle continue sur sa lancée malgré vos alertes, signalez les faits à votre direction des ressources humaines.
Il est difficile en pratique de démêler le vrai du faux dans ce genre de situations où les émotions s’en mêlent. Est-ce votre collègue qui est offensant ou vous qui êtes trop à fleur de peau ? Et si vous en parliez à un collègue de confiance ? Demandez-lui de devenir attentif à la situation qui vous pèse, de vous faire part de sa perception, ce qui peut vous conforter dans votre choix d’alerter votre hiérarchie. Dans tous les cas, si les ressentis négatifs de votre collègue à votre encontre deviennent trop pesants pour vous, ne laissez pas la situation s’envenimer : parlez-en !