Fête internationale du Travail
La Fête du Travail est le nom de plusieurs fêtes instituées à partir du 18ème siècle est dans de nombreux pays la journée internationale des travailleurs, instaurée à l’origine comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail, et devint rapidement une journée de célébration des combats des travailleurs. Célébrée dans de nombreux pays le 1er mai et est l’occasion d’importantes manifestations du mouvement ouvrier. Cette journée est un jour férié.
Syndicats américains initiateurs
Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils débutent leur action le 1er mai car beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, les contrats ont leur terme ce jour-là. La grève générale du 1er mai 1886 largement suivie et se se prolonge à Chicago par des manifestations et marches de protestation qui entraînent des morts et des condamnations de syndicalistes. Le 1er mai 1890, l’événement est célébré dans la plupart des pays devient une tradition de lutte des ouvriers européens. Aujourd’hui, la fête des Travailleurs ou fête du travail est commémorée par un jour férié chômé
Bouquet de muguet, offert le 1er Mai
En France, à l’occasion du 1er mai, offrir et vendre un brin de muguet, symbole du printemps en Île-de-France est une tradition, l’administration fiscale permet aux particuliers et aux organisations de travailleurs de vendre les brins de muguet sans formalités ni taxes Le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant une journée chômée. Le 24 avril 1941, le maréchal Pétain instaure officiellement le 1er mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale ». En 1947, le 1er mai devient, dans le code du travail, un jour férié chômé et payé pour tous les salariés sans conditions. Des manifestations syndicales, voire intersyndicales ou unitaires (selon les années, les revendications et les mouvements sociaux en cours), ont lieu dans les grandes villes de France le 1er mai, les plus importantes d’entre elles ayant traditionnellement lieu à Paris.
1er mai : jour férié chômé pour tous les travailleurs
Seuls les établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail (transports, hôtels, gardiennage…) peuvent faire travailler leurs salariés le 1er mai. Le non-respect de l’obligation de repos du 1er mai est sanctionné d’une amende de 4e classe (soit 750 €) pour chaque salarié. Comme pour les jours fériés ordinaires, le chômage du 1er mai ne doit entraîner aucune réduction de salaire quel que soit le mode de rémunération. Le maintien de la rémunération pour le 1er mai est garanti sans condition d’ancienneté ou de présence la veille ou le lendemain. Les heures de travail perdues du fait du chômage des jours fériés ordinaires comme du 1er mai ne peuvent pas donner lieu à récupération.