Pour François Bayrou « les apports étrangers sont positifs pour un peuple, à condition qu’ils ne dépassent pas une proportion […] Dès l’instant que vous avez le sentiment d’une submersion, de ne plus reconnaître votre pays, les modes de vie ou la culture, vous avez rejet ». Des propos qui ont scandalisé certains et rassuré d’autres. C’est l’occasion de découvrir les propos de François Bayrou au fil d’une carrière politique ?
« Si on pense tous la même chose, c’est qu’on ne pense plus rien. »
« Dans le monde de l’hyper-communication, la communication entre les hommes est réduite à presque rien. »
« Le pouvoir aujourd’hui, c’est un dinosaure : un tout petit cerveau pour un corps très grand, un tout petit cerveau qui prétend diriger tout le reste. »
« Les raisons de dire “non” sont toujours plus mobilisatrices que celles de dire “oui”. »
« Plus aucun citoyen ne croit qu’il puisse aujourd’hui changer concrètement sa vie, sa propre vie, par son bulletin de vote. »
« Il n’y a qu’une seule question politique : comment voulez-vous élever vos enfants ? »
« Le peuple a besoin d’autre chose que de la simple satisfaction des nécessités matérielles. »
« Si les votes demeurent protestataires, ils sont perdus. Ce sont les votes d’adhésion qui changent les choses. »
« Les valeurs du verbe “être” sont supérieures aux valeurs du verbe “avoir”. »
« Le temps n’est plus où les ministres claquaient du doigt, et ça obligeait tout le monde à changer. (…) Ce n’est pas au ministre de décider des méthodes de lecture. »
« La présence de syndicats dans l’Education nationale est une chance et non un handicap pour le pays. Nous avons besoin d’interlocuteurs, il faut leur faire confiance, ne pas les humilier. »
« Si l’on veut faire du concret, si l’on veut faire du vrai, il faut pouvoir faire travailler ensemble des gens différents. »
« J’ai choisi de tendre la main par-dessus ce mur de verre qui coupe la France en deux. »
« Dans toutes les élections précédentes, ce qui s’est passé en février donne la clé de ce qu’il va se passer en avril. »
« La solitude n’est pas une mauvaise compagne. »
« Le rassemblement, ce n’est pas la mollesse, c’est la fermeté. »
« Les vrais ennemis, ce sont le chômage, l’échec de l’éducation, l’exclusion, la pauvreté, les fins de mois difficile, l’inquiétude et le souci des familles. »
« La politique, c’est fait pour donner aux gens des raisons de vivre. »
« Le citoyen n’est pas un consommateur. C’est un producteur, d’idées, de convictions, d’engagement, de solidarité. »
« Les étiquettes divisent et les valeurs rassemblent. »
« Dans le sport, on gagne un grand tournoi ou une grande course pour soi. En politique, on atteint son but pour les autres. »
« Je crois au triptyque : un président fort, un gouvernement fort, un Parlement fort. »
« Notre fantasme national d’un homme seul avec sa majorité hégémonique, nous vérifions sans cesse que c’est un leurre. »
« Tout pouvoir doit trouver des partenaires, une base qui fait confiance, et face à lui des corps de contrôle »
« Quand on porte un projet, si ce projet est juste et fort, on n’est jamais seul. »
« La Ve République donne au président trois armes irrésistibles pour surmonter les divisions : le 49-3, la dissolution de l’Assemblée et le référendum. »
40 années de carrière politique
François Bayrou né le 25 mai 1951, Premier ministre de la France depuis décembre 2024, Président du Parti démocrate européen (PDE) et du Mouvement démocrate (MoDem) depuis 2007.
Candidat aux élections présidentielles de 2002, 2007 et 2012
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice (1 mois)
Ministre de l’Éducation nationale 1993/1997
Maire de Pau depuis le 4 avril 2014
Président de l’ Union pour la démocratie française (1998 /2007)
Président du Parti Démocrate Européen
Député de la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques à l’Assemblée nationale (2002/2012)
Membre du Parlement européen (1999/2002)
Président du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques (1992/2001
Membre du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques (1982/2008)
fils de Calixte Bayrou (1909-1974), agriculteur, maire MRP de Bordères, étudie la littérature à l’université et passe à 23 ans l’agrégation, le plus haut niveau de qualification pour un professeur de lycée.
François Bayrou credit Services du Premier