L’air, un atout souvent méconnu du télétravail

L’air atout du télétravail Depositphotos_Gaudilab

L’air, un atout souvent méconnu du télétravail. Malgré les annonces faites par des entreprises de renom concernant le retour définitif de leurs collaborateurs dans les bureaux physiques, il semblerait que le travail à distance persiste pour encore un grand nombre d’organisations. Selon un récent rapport de l’APEC, en France, le contexte est plus favorable à la poursuite du télétravail. 67% des cadres télétravaillent au moins un jour par semaine, avec une tendance encore plus marquée chez les PME. Cette généralisation illustre une évolution importante. Le télétravail est devenu une évidence et non plus une alternative temporaire.

Ces dernières années, les collaborateurs ont d’ailleurs investi pour récréer chez eux un poste de travail aussi ergonomique qu’au bureau : fauteuil, bureau debout, double écran, rehausseur d’ordinateur … et ce dans le but de préserver leur productivité. Toutefois, d’autres critères contribuant à télétravailler dans de bonnes conditions sont encore trop souvent négligés, voire méconnus ; ce qui est le cas de l’air dans la pièce de travail.

Identifier les polluants de l’air intérieur et la bonne température

La qualité de l’air intérieur est essentielle lorsqu’il s’agit de travailler à distance. En effet, un air propre et sain permet de conserver un esprit clair. Il réduit les niveaux de stress et prévient certains désagréments physiques, tels que la fatigue, les maux de tête ou encore la perte de concentration.

Une personne passe en moyenne 90 % de son temps à l’intérieur, parfois plus dans le cas du télétravail. Or la pollution de l’air est 5 fois plus importante à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il existe plusieurs types de pollution. A commencer par le dioxyde de carbone qui, dans les espaces mal ventilés ou petits, va s’accumuler et créer un inconfort. Les particules fines provenant de la poussière, de pollens et autre contribuent également à cette pollution.

Moins connus du grand public, les composés organiques volatils (COV), généralement émis par les produits ménagers ou chimiques (peinture et produits d’entretien) peuvent également provenir de bougies ou de l’encre des imprimantes. Sans oublier les contaminants biologiques (squames d’animaux domestiques) qui peuvent entrainer l’apparition de moisissures ou encore la prolifération de bactéries et autre virus.

L’humidité peut également jouer un rôle sur la performance des collaborateurs. En effet, si l’air est trop sec, cela peut entrainer de la fatigue ou encore des maux de tête, voire assécher la gorge et le nez. L’air trop humide favorise la formation de moisissures et la propagation d’autres polluants. Bactéries et virus peuvent également déclencher des allergies et ralentir, entre autres, la vivacité d’esprit.
Enfin, il est essentiel de télétravailler avec la bonne température. Des conditions extrêmes (froid glacial ou chaleur étouffante) peuvent avoir un impact négatif sur la productivité et la concentration. Par exemple, avec une  température trop basse, les muscles vont se contracter ce qui peut entraîner des douleurs au niveau du cou et du dos.

Garder un œil sur certaines mesures pour un intérieur sain

Pour éviter de subir ces maux, il est très facile de s’équiper d’hygromètre ou encore de détecteur afin de s’assurer que la pollution ou l’humidité demeurent à des niveaux acceptables, par exemple, en dessous de 1 000 ppm (particules par million) pour le niveau de CO2 ou de 12 microgrammes pour les particules PM2.5. Quant à l’humidité de l’air, elle doit être comprise entre 40 et 60 %.

Néanmoins, il demeure très difficile de mesurer précisément les niveaux des composés organiques volatils, car chaque source à sa propre valeur. En général, les compteurs de COV mesurent différents types d’émissions et affichent un score général qui leur permet de dire que les niveaux sont bons.

Adopter les bons gestes pour optimiser le télétravail

Faire des pauses, aller marcher, s’étirer… quand il est question d’air, il existe également des gestes à intégrer à sa routine, comme aérer tous les jours, au moins 10 minutes et deux fois par jour. Investir dans des plantes d’intérieur peut également être un atout, car certaines d’entre elles, telles les fougères qui filtrent naturellement l’air, car elles absorbent le CO2. En outre, il est essentiel de minimiser l’utilisation de produits émettant des composés organiques volatils, comme les bougies ou les imprimantes.

Si ces gestes ne suffisent pas à garder un environnement sain dans son espace de télétravail, il est toujours possible de s’équiper d’appareils, comme un capteur intelligent de la qualité de l’air afin de mesurer la qualité de l’air et en assurer le suivi. En cas de pollution importante, un purificateur équipé d’un filtre HEPA et d’un filtre à charbon éliminera les particules, les fumées et les produits chimiques. Enfin, selon le taux d’humidité observé, un humidificateur ou un déshumidificateur permettront d’assurer un taux normal.

Il est essentiel de veiller à bien placer ces appareils au centre des pièces pour une efficacité optimale et à en assurer la maintenance. Les entretenir, les nettoyer et assurer qu’ils fonctionnent de manière efficace permet d’assurer un flux d’air continu et la disparation des maux associés à l’air.

En définitive, l’air joue un rôle clé dans la réussite d’une journée de télétravail. Lorsqu’il est sain, il peut améliorer la concentration, le sommeil, l’énergie et diminuer certains symptômes récurrents pour le nez irrité, la gorge sèche, des problèmes respiratoires ou encore liés aux allergies. Sur le long terme, travailler à distance dans un air intérieur sain peut renforcer le système immunitaire et conforter la santé mentale. En outre, cela peut également aider à trouver un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée et, en fin de compte, à augmenter la productivité
L’air un atout du télétravail/L’air un atout du télétravail L’air atout du télétravail Depositphotos_Gaudilab 

Dennis Wessels, responsable Marketing et E-commerce chez Duux BV: Professionnel du marketing et du e-commerce, Dennis Wessels est responsable du Marketing et du E-commerce chez Duux, spécialiste du traitement de l’air. Il évolue depuis 20 ans dans la gestion de campagnes et des stratégies digitales pour de grands noms des nouvelles technologies.