Le décloisonnement du travail
Sans surprise, les bureaux et services tendent à sortir des quatre murs de l’entreprise pour s’exporter dans des espaces de coworking (bureaux partagés), chez soi (télétravail) ou dans des cafés spécialement conçus pour recevoir les travailleurs nomades. Cette nouvelle vision bouleverse les méthodes de management, mais aussi les outils et ressources nécessaires à la bonne coordination des équipes.
Du Personal Branding au travail
La création de sa « marque personnelle » est l’incontournable du travailleur-cadre 2017. Une tendance boostée par les employeurs qui d’après les résultats de l’étude cherchent à faire profiter leur culture d’entreprise de l’aura personnelle de certains collaborateurs recrutés « Chacun a un réseau et peut être sa propre marque, explique la responsable de Sodexo Carine de Strooper, et si on peut lier le branding de l’entreprise à cela, tant mieux. »
L’expérience au travail repensée
Il n’y a pas que le concept marketing de « l’expérience client », il y a aussi « l’expérience au travail », un point clé du rapport Sodexo. Aujourd’hui, les entreprises réaménagent les espaces, décloisonnent les bureaux, se libèrent de certaines chaînes hiérarchiques, font collaborer leurs services autour des mêmes projets (transversalité des équipes)… Du management plus ouvert et des bureaux réaménagés : le travail devient un style de vie et son espace un terrain de créativité.
En quête de sens avec la génération millenials
Et ce n’est pas anodin si les entreprises intègrent l’expérience au travail dans leur culture, car la notion rejoint les attentes des nouvelles générations. Infidèles, sans attache, sur-connectés et en quête de sens, telles sont les caractéristiques évoquées par Sodexo pour décrire les travailleurs de demain « Ils [les nouvelles générations] sont plus dans l’expérience, explique la responsable de Sodexo. Le travail est un moyen, et pas une fin en soi. Il s’agit d’un élément parmi d’autres pour faire leur bonheur ». De nouveaux rapports au travail, de nouvelles ambitions, de nouvelles organisations… Et si comprendre les générations Y (les trentenaires d’aujourd’hui) et millenials (les personnes nées dans les années 2000) permettait de mieux saisir ce que sera l’entreprise de demain ?