Equilibre Vie professionnelle/vie personnelle : Paris dans le top 10 mondial

crédit photo www.globe-runners.fr

40 villes et de multiples critères passés à la loupe

Plus exactement, l’étude a passé au peigne fin quarante métropoles réputées attractives à travers le monde : nombre de jours de vacances, de congés maternité et de congés paternité par an, plages horaires dédiées au travail, temps de trajet moyen pour aller travailler, système de santé et même qualité de l’air, qualité des espaces verts et des infrastructures de sport et de loisir, qualité de la prise en charge psychologique, montant des dépenses sociales, respect de l’égalité entre hommes et femmes, statistiques des discriminations envers les LGBT+… Le taux de stress a ensuite été mesuré auprès des actifs et comparé dans chaque pays, de même que le sentiment de sécurité. Le résultat global a permis de classer les pays en termes de qualité de vie globale et plus spécifiquement de sentiment d’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
En bref, 3 grands axes ont été pris en compte pour cette étude : l’intensité au travail, la qualité des institutions, la qualité de la vie et de la société.

Les 10 villes où il fait bon travailler

Les 10 villes où les actifs se sentent le plus équilibré dans le monde  :

1 – Helsinki (Finlande)
2 – Munich (Allemagne)
3 – Oslo (Norvège)
4 – Hambourg (Allemagne)
5 – Stockholm (Suède)
6 – Berlin (Allemagne)
7 – Zurich (Suisse)
8 – Barcelone (Espagne)
9 – Paris (France)
10 – Vancouver (Canada)

Les 5 villes les moins respectueuses de l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle

Le bas du peloton montre une concentration de villes en Asie et aux États-Unis avec Tokyo classée ville où l’on se sent le plus surmené :
Tokyo
Singapour
Washington
Kuala Lumpur
Houston
Hong Kong

Des journées qui commencent tôt – moins d’heures de travail

En bref, La Finlande, l’Allemagne et la Norvège seraient les 3 pays les plus sereins en matière d’équilibre vie personnelle et vie professionnelle. Ce haut de classement partage plusieurs points communs, notamment des plages horaires professionnelles qui commencent tôt le matin, un nombre d’heures travaillées par semaine plus faible que les pays en bas de peloton, des congés maternité et paternité plus longs que la moyenne ou encore un plus grand respect des égalités hommes femmes et moins de discrimination LGBT+.

Les jours de congés comme critère clé

Sans surprise, l’étude nous montre aussi que les jours de congés utilisés par les salariés pèsent dans le classement. À Barcelone et à Paris, les actifs utilisent le maximum de jours de congés qui leur sont proposés, soit respectivement 30.5 et 30 jours. À l’inverse, les salariés américains utilisent moins de 10 jours de congés par an, notamment à Washington qui figure en 38e position avec 9.4 jours de congés par an (9.7 jours à San Francisco ou encore 9.1 jours à Los Angeles).
Vous accédez à l’étude en anglais https://www.getkisi.com/work-life-balance#table

À propos de Kisi et de l’étude : Kisi, entreprise spécialisée dans les technologies d’accès mobile, renouvelle régulièrement son étude en étoffant les critères d’analyse. Pour cette édition, l’entreprise raoelle que : « cet indice n’est pas conçu pour être un indice de qualité de vie ni pour mettre en évidence les meilleures villes où travailler. Il vise plutôt à servir de ligne directrice aux villes pour évaluer leur capacité à soutenir l’épanouissement de leurs résidents en améliorant les aspects de leurs vies qui contribuent à réduire le stress et l’intensité liés au travail. Cette étude a été menée dans l’espoir qu’elle sensibilisera aux multiples façons dont les villes et les pays peuvent contribuer au bonheur et au bien-être général de leur population active ».

Christelle Ibach, Rédactrice pour Cadre Dirigeant Magazine, Strasbourg: Christelle Ibach, dirigeante d’une agence éditoriale spécialisée dans l’actualité fiscale, la finance et la gestion, correspondante pour la presse écrite et fondatrice du web média Tendance Entreprise, elle s’intéresse de près à l’entrepreneuriat et aux nouveaux modèles économiques.