Un monde de plus en plus technologique
En effet, l’humain reste la pierre angulaire du bon fonctionnement de nos entreprises et de nos organisations, même si ces dernières sont amenées à être profondément bouleversées par les innovations.
Une des principales nouveautés de ces dernières années concerne les communications unifiées. Ces dernières sont de plus en plus utilisées – une croissance de plus de 57 % en 2018 pour les entreprises de plus de 1 000 salariés, selon une étude du Synergy Research Group1. Ces communications unifiées s’adaptent aux habitudes des « Millenials » et permettent d’améliorer la collaboration, la productivité et la flexibilité des salariés, grâce à un accès quasi-permanent quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Ils augmentent également l’attrait de l’entreprise aux yeux des candidats. Les communications unifiées associées à une technologie Cloud facilitent le déploiement et l’harmonisation des solutions mise à disposition des collaborateurs évoluant sur des sites dispersés à travers le monde. Un élément indispensable pour une meilleure fluidité dans le travail et pour simplifier les échanges entre les collaborateurs et leur écosystème.
Les technologies, moteur d’inclusion sociale
Si les technologies prennent une place de plus en plus importante aux yeux des chefs d’entreprise, elles ne doivent surtout pas éclipser l’importance de l’humain. Ces nouveautés servent à faciliter le travail des collaborateurs et non à le remplacer. La réussite de l’entreprise sera encore et toujours portée par ses salariés. C’est pour cela qu’il est indispensable de choisir la bonne technologie pour le bon usage et d’accompagner ses salariés dans l’adoption.
Le facteur humain est un élément clé de la stratégie d’entreprise, c’est pour cette raison qu’il faut avant tout penser aux salariés et les intégrer dans le processus de décision, écouter leur avis et doléances, afin de choisir la technologie la plus pertinente (ce qui est utile pour l’équipe IT ne l’est peut-être pas pour l’équipe marketing !). D’autant plus que les technologies ne font pas que modifier les méthodes de travail : elles affectent aussi l’environnement de travail. En effet, les innovations ouvrent des perspectives de mobilité et de refonte des espaces de travail. Les « Millenials », par exemple, sont 56 % à vouloir travailler dans des bureaux partagés2. Leur refuser ces possibilités après leur avoir fourni les outils qui permettent de le faire serait une très grave erreur managériale. Mais il faut également éviter de rendre ces nouveaux outils trop envahissants en empiétant sur leur vie privée : 95 % des employés considèrent que l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle est un facteur majeur lors de leur recherche d’emploi. Le bien-être des employés reste également un élément clé de l’efficacité de ces derniers, et donc de l’entreprise.
Pour bien intégrer ces technologies, il faut prendre en compte la population travaillant dans l’entreprise ou dans l’équipe concernée : quel est l’âge de ses salariés ? Leurs habitudes de travail ? Quels outils et applications utilisent-ils ? Ont-ils un besoin de communication permanente les uns avec les autres ou avec les clients ? La technologie que je souhaite intégrer va-t-elle réellement leur profiter ? Autant de questions qu’il est nécessaire de se poser.
Les nouvelles technologies restent donc des outils. Leur efficacité dépendra de la manière de les utiliser et de les faire coexister avec les besoins et l’identité de l’entreprise, tout en respectant les salariés. Le futur du monde du travail sera toujours plus un défi humain que technologique.