Selon une étude de l’Apec*, plus de 35 000 recrutements de cadres sont prévus en 2014 contre 31 660 réalisés en 2013, soit une croissance attendue de plus de 10%. Ces bonnes perspectives sont toutefois à modérer car les activités informatiques et télécommunications avaient enregistré en 2013 une chute de 14% du volume de recrutements de cadres par rapport à l’année précédente et ce, après trois années de croissance (2010-2012).
Cela repart en 2014
Le dynamisme retrouvé des activités informatiques et télécommunications se lit à l’aune de l’opinion des entreprises du secteur quant à l’évolution de leurs effectifs, explique l’Apec. Elles apparaissent en effet très confiantes dans leur capacité à augmenter leurs effectifs. Ainsi, les perspectives sont plus favorables pour l’emploi cadre du secteur que dans l’ensemble du marché : 29 % des entreprises interrogées y prévoient une augmentation de leurs effectifs cadres contre 8 % pour l’ensemble. Et seules 9 % envisagent de les réduire. Cet optimisme est partagé quel que soit le statut du salarié : 3 fois plus d’entreprises des activités informatiques et télécommunications tablent sur une augmentation de leur effectif salarié qu’en moyenne, moitié moins d’entreprises du secteur en prévoyant une diminution.
Mauvais bilan 2013
La diminution du nombre de recrutements de cadres dans les activités informatiques et télécommunications a été très sensible en 2013. 31 660 cadres ont été recrutés dans le secteur, soit une baisse de 14 % par rapport à 2012 et une rupture de tendance par rapport aux trois années précédentes. Les activités informatiques et télécommunications restent néanmoins le premier secteur recruteur de cadres, et malgré la baisse de 2013, le niveau de recrutements est supérieur à ceux de la période 2009-2011. Cette baisse s’explique notamment par des reports de recrutements eux-mêmes liés à des reports d’activités et de de projets. Comme les recrutements, les sorties de cadres (départs à la retraite, démissions et licenciements) dans le secteur des activités informatiques et télécommunications se sont nettement réduites en 2013 (- 8 %).
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