Le Canada, destination rêvée des Français à l’expatriation

Le pays rêvé des Français : le Canada

14% des Français opteraient pour ce pays s’ils avaient l’opportunité d’expatrier. L’envie de s’installer outre atlantique ne suffit et un tel projet nécessite pour tout candidat à l’expatriation de s’informer sur le pays, son cadre de vie, son marché du travail, ses coutumes, voire les aides existant pour réussir son expatriation dans les meilleures conditions. L’Amérique du Nord attire beaucoup de Français, et la proximité géographique et culturelle du Canada les rassurent, ce qui explique l’engouement des Français pour le Canada.

Pourquoi le Canada

Le Canada, une nation riche, est membre du G8, du G20, de l’OTAN, de l’Organisation des États américains (OEA), de l’OCDE, de l’ONU, à la fois du Commonwealth et de l’Organisation internationale de la francophonie, jouit d’une croissance élevée et d’un chômage faible, il ressemble beaucoup aux États-Unis en matière de marché, des moyens de production, et de niveau de vie, pays qui est son premier client et fournisseur. Une explication de la préférence des français réputés peu doué pour les langues vient sûrement du statut de la langue française, langue officielle à côté de l’anglais, utilisée dans les instances gouvernementales fédérales, et langue officielle de Québec, du Nouveau-Brunswick, du Yukon et du Nunavut avec l’anglais. 35,6 millions d’habitants, un PIB de 1 838 milliards de $, 10ème revenu par habitant, 10ème place par son PIB, grâce à des secteurs économiques très développés : services, télécom, agriculture, énergie, aéronautique et construction automobile, mais aussi ses ressources naturelles comme le secteur minier (or, fer, cuivre et zinc), et la forêt qui recouvre plus de la moitié du territoire québécois. Le charme du Québec, partie de l’’Amérique française, est de marier ses origines historiques françaises à l’influence américaine et anglo-saxonne, ce qui attire et rassure le français.
Pour approfondir le sujet

Expatrié ou détaché

L’origine de votre entreprise et la durée de votre mobilité internationale sont les principaux critères retenus par la Sécurité sociale française pour différencier ces deux statuts. Un cadre est dit détaché lorsque son employeur l’envoie à l’étranger pendant une durée limitée et décide de lui maintenir la protection sociale française. La durée du détachement varie selon les destinations. Une convention de Sécurité sociale avec le Canada prévoit une maximale du détachement de 3 ans, avec maintien des droits au régime français de sécurité social, e. elles permettent souvent d’éviter la double cotisation. Bine se renseigner car tous les risques ne sont pas couverts, les prestations étant souvent assurées dans la limite des taux fixés par le pays d’accueil.  Le cadre expatrié mène une mission qui excède la durée prévue par la convention bilatérale, ou bien est employé par une entreprise étrangère, relève du régime de sécurité sociale du Canada et doit cotiser à son régime.  La rémunération des expatriés expliquerait en partie le nombre croissant de volontaires à l’international. Les Français de l’étranger en 2013, dans la proportion de 1 sur 3 auraient touché plus de 76 000 euros annuel, y compris les créateurs d’entreprises dont le nombre augmente chaque année. Au-delà de la rémunération qui est toujours plus élevé que celle versée à un cadre pour la même fonction, l’expatriation est un vrai projet de vie personnel, mais surtout familial. L’expatrié voit son contrat suspendu mais pas rompu pour la durée de sa mission à l’étranger en dehors de l’hexagone. L’entreprise verse des cotisations sociales dans le pays d’accueil sauf si des accords bilatéraux existent. L’expatrié bénéficie d’avantages en matière de logement, de scolarité de ses enfants, d’assistance interculturelle, de formation, voire de sécurité.
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Un salon professionnel
pour les DRH et RH

Ce salon propose chaque année conférences et colloques sur les problématiques métiers rencontrées par les professionnels des ressources humaines en matière de mobilité internationale de leurs salariés. Le 23 mars se tiendra le salon MONDE EXPAT qui propose de nombreuses conférences pour éclairer les DRH et les RH responsable de l’expatriation des cadres de leur entreprise. Un thème s’impose « Le Canada porte d’entrée vers l’Amérique du nord, mythe ou réalité ? » qui a suscité l’intérêt et la participation de l’ambassade du Canada, déterminé à expliquer plus avant l’attractivité de son pays.  Lawrence Cannon, ambassadeur du Canada explique: « Le Canada et en particulier le Québec attire particulièrement les Français qui jouissent des avantages de l’expatriation sans la barrière de la langue, mais le Canada a beaucoup d’autres atouts notamment la qualité de vie, un environnement sécuritaire et une proximité culturelle… Ce sont autant d’arguments qui plaisent aux expatriés et aux entreprises qui voudraient se développer en Amérique du Nord ».
Le salon, à l’Espace Champerret sur 2 jours, le 23 et 24 mars 2015, réunira plus de 65 exposants, 1600 visiteurs, 43 conférences et forums, de nombreux DRH son attendus à la Nuit des Ressources humaines
Site web : www.monde-expat.org
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Reid Nalliat: