Se présenter comme le candidat idéal

© auremar - Fotolia.com

1 – Choisir le bon look

Observez, une fois sur place, ce qui sera peut-être votre environnement de travail à court et moyen terme, la culture qui se dégage des tenues vestimentaires. Si votre employeur potentiel intervient dans la finance, le fait de vous présenter dans une tenue un peu classique, voire austère, donne de vous l’impression de quelqu’un de digne de  confiance, ce qui est clé, s’agissant de gérer l’argent des autres.
Lecture associée Avez-vous le look de l’emploi ?

2 – Arriver en forme

Votre costume est irréprochable, votre chevelure bien nette, pourtant vous ne serez pas en mesure de faire bonne impression si vous semblez hagard ou épuisé. Vous devez vous montrer sous le jour le plus favorable, quelles que soient les conditions de transport que vous avez endurées pour être à l’heure, quelle que soit votre détermination à obtenir le poste pour lequel vous vous êtes déplacé sans avoir dormi. En laissant votre bagage mental – même le plus lourd – à la porte, vous serez en mesure de vous concentrer sur la tâche immédiate, à savoir l’entretien. Après tout, vos problèmes de transport ou vos difficultés financières ne regardent pas votre recruteur.
Lecture associée   8 formes d’entretien de recrutement

3 – Sourire à tout le monde

Vous ne savez pas du tout si la personne qui vous a ouvert la porte est celle qui déterminera votre destin pour les jours ou les années à venir. Donc, souriez à quiconque vous rencontrez. C’est une question de politesse, pour commencer.
Lecture associée Le sourire, meilleur coach de votre carrière

4 – Utiliser un langage simple et clair

C’est banal de le dire, mais faire du remplissage verbal est destiné non seulement à cacher que vous ne vous êtes pas préparé, mais aussi va facilement ennuyer celui qui vous écoute. Pour réduire au mieux vos tics de langage, anticipez les questions susceptibles de vous être posées et entraînez-vous à y répondre dans un langage aussi clair que possible. Etre simple et honnête est la meilleure option, car cela vous évite de tomber dans le piège de prononcer des phrases alambiquées pour impressionner votre interlocuteur.
Lecture associée Euh ! Et si vous éliminiez vos tics de langage, «au jour d’aujourd’hui» !

5 – Parler le même langage que le recruteur

Résistez à la tentation de noyer votre interlocuteur sous un jargon de spécialiste, évitez d’être un moulin à paroles (100 mots minutes, c’est trop, on n’est pas à un test de vitesse en dactylo). En vous ajustant au débit du recruteur, vous lui envoyez le signal que vous êtes déterminé à vous adapter à l’environnement du moment et attendez d’avoir un ressenti avant de vous exprimer trop ouvertement. Etre sensible au climat social, c’est véhiculer des compétences essentielles lorsque l’on travaille au sein d’une équipe.

6 – Montrer quelques couleurs personnelles

C’est très ennuyeux de parler à des personnes qui répètent le même script fatigué du genre : “recrutez-moi, je suis génial”. Qu’est-ce qui vous rend exactement génial, et que faites-vous pour cela ? Avez-vous cette qualité rare,  de savoir dissiper des tensions avec un humour pertinent ? Ou bien est-ce votre amour des montagnes qui vous fait aborder les problèmes sous un angle différent ou nouveau ?

7 – Avoir un ton mesuré

Vous avez le droit d’être enthousiaste sans pour autant le manifester bruyamment (évitez le café, le jour de l’entretien) et  avoir envie de plaire au premier recruteur que vous rencontrez. Dans la même optique, adoptez un ton adulte, calme, même si vous n’attendez qu’une seule chose, avoir le poste, et  êtes sur le point d’admettre votre sentiment de défaite. Peu importe où vous en êtes dans le spectre de vos émotions, au moment de l’entretien, le recruteur vous regarde comme un produit potentiellement “casable”.
Lecture associée  Ce qui révèle que votre entretien de recrutement s’est bien passé

Anne van der Weide, écrivaine en ressources humaines: Après avoir été dans une première vie assistante de président dans le BtoB et le BtoC, Anne s'est reconvertie dans les ressources humaines. Après 7 ans d’exercice en entreprise, elle exerce aujourd’hui en freelance comme DRH en temps partagé. Trilingue (anglais, néerlandais et français), au service du dirigeant, son challenge est le changement pour le bien-être des salariés. Parmi ceux qui disent mettre l’homme au coeur de l’organisation, combien le font ? Manager les hommes se résume en trois mots : empathie, fermeté et exemplarité. Elle prépare sa troisième vie en écrivant des articles et en commençant une thèse de doctorat…