1 emploi sur 5 va disparaître
Selon l’étude, sur près de 440 000 offres d’emploi que le site comptait en France en mars 2016, 104 319 auraient une probabilité égale ou supérieure à 75% de disparaître d’ici à 2035, soit 23,9% des emplois aujourd’hui proposés. Dans 20 ans, la robotisation et l’automatisation du travail auront fait disparaître une grande partie de la main d’œuvre humaine.
De toutes les régions de France, les Pays de la Loire apparaissent comme les plus touchés par le risque d’automatisation du travail, avec 29,4% des offres d’emploi aujourd’hui en ligne qui seront remplacées par des robots d’ici à 2035. Viennent ensuite la Bretagne (29,0%), la Normandie (26,6%) et la région Bourgogne et Franche-Comté (26,5%).
En revanche, en Ile-de-France, l’emploi est moins touché par l’automatisation puisque seulement 19,2% des offres d’emploi seraient remplacées par des robots d’ici à 2035. La région PACA (22,3%) et la Corse (22,8%) seraient également moins concernées par la robotisation galopante.
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Développer des compétences non automatisables pour sauver votre job
« Le message pour les jeunes est clair, estime Hyacinthe Mutin, Country Manager France d’Adzuna. Que vous soyez à la recherche d’un premier emploi ou déjà en train de construire votre carrière, vous allez devoir développer des compétences qui ne sont pas facilement automatisables, pour renforcer votre pertinence sur le marché de l’emploi, et ce dans presque tous les secteurs. » Oubliez les salaires et les perspectives d’évolution ! Il faudra d’abord vous intéresser à la pérennité de votre job face à la robotisation et à l’automatisation du travail.
En effet, la menace de l’automatisation ne touche plus seulement les emplois manuels, comme à l’époque de la première Révolution Industrielle et de l’apparition des robots sur les chaînes de production. Aujourd’hui, de plus en plus de tâches intellectuelles peuvent être prises en charge par des machines, que cela soit dans les fonctions administratives, les métiers juridiques ou médicaux, le service à la personne, etc. Ainsi, les assistant(e)s de directions, assistant(e)s commercial(e)s, secrétaires ou encore hôtes d’accueil pourraient être aisément remplacés par des robots.
Et que dire du métier de recruteur ? Désormais bien assisté voire remplacé par des machines aux algorithmes savants, le recruteur n’a plus qu’à piocher dans la sélection réalisée par le robot.
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Les métiers épargnés
Seule lueur d’optimisme, certains métiers devraient être encore épargnés, tels ceux qui impliquent de forts contenus décisionnels, du moins à court terme. Chef de produit, responsable de la promotion des ventes ou ingénieur qualité, vous pouvez dormir tranquilles. Tous les postes où la créativité est primordiale devraient, eux aussi, survivre à la robotisation. Les fonctions de directeurs artistiques, graphistes, concepteurs multimédias devraient encore être occupées par de « vrais » humains pendant des années. Enfin, ceux qui demandent des capacités d’adaptation techniques ou sociales devraient eux aussi avoir de beaux jours devant eux.
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