Un véritable fiasco présidentiel

Décidément, Periscope ne cesse de faire parler d’elle. Après l’affaire Aurier, du nom de ce joueur du PSG qui a insulté coach et coéquipiers sur cette appli-vidéo, l’affaire Hollande met en lumière les dérives liées à l’utilisation de ces nouveaux médias. Mardi, alors qu’il défend le projet de loi de réforme du code du travail en rendant visite à une entreprise située à La Plaine Saint-Denis, son service communication  décide de tourner en direct les images via l’application Periscope. Ainsi, les internautes peuvent réagir instantanément… Et sans filtre. Un véritable fiasco. Car le Président Hollande est copieusement injurié sans qu’une modération soit possible.
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Marine Le Pen appelle à la violence

Nombreux sont les dirigeants politiques à posséder des comptes sur les medias sociaux. Ainsi, on connaît bien le compte Twitter de l’ancienne Ministre de l’égalité des territoires et du logement Cécile Duflot, largement alimenté, souvent avec franchise mais pas toujours de façon pertinente. Ainsi, on pouvait lire le 10 février : « Quelques marches, une tisane et au lit… Rendez-vous à 8h15 sur itélé ». On fait plus intéressant comme lecture non ? Marine Le Pen, la présidente du Front National, n’est pas en reste avec, il y a trois jours, ce tweet d’appel à la violence contre le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural posté lors de sa visite au Salon de l’Agriculture à Paris : « Pour sauver la peau des éleveurs, il faut faire la peau de Phil Hogan ! Phil Hogan Démission ! » On a vu plus délicat.
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Jean-Michel Aulas, twitto compulsif et « fier » de l’être

Souvent mal utilisés, les réseaux sociaux débordent de petites phrases maladroites, souvent reprises et dénoncées par les medias traditionnels. Ainsi, Jean-Michel Aulas, Pdg de CEGID et président de l’Olympique Lyonnais a été maintes fois critiqué pour ses prises de position et son langage cash comme dans ce tweet du 20 février 2015 à des supporters de Saint-Etienne : « Oh les autistes, j’ai répondu à une invitation de votre Président RR, ne soyez pas vexé d’être à ……???? 10 points je crois ». « Moi, je suis fier de ce que j’ai inspiré en termes de communication, se défend-il dans une récente interview à l’Equipe 21. Si vous faites un sondage auprès des supporters et des internautes, vous verrez qu’ils sont très contents de ce que je fais ».  L’ancien patron de BP, Tony Hayward, s’était, quant à lui, servi de Facebook pour présenter publiquement ses excuses après le décès de 11 personnes et une marée noire dans le Golfe du Mexique en 2010. Satya Nadella, Pdg de Microsoft a également fait son mea culpa en 2014 pour avoir été maladroit sur l’égalité salariale lors d’une conférence. Il a choisi Twitter pour réaffirmer qu’il était favorable à un traitement équitable entre hommes et femmes.
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Les patrons de plus en plus sur les réseaux sociaux

Faute de temps et plus souvent de connaissance suffisante des outils, les Pdg ne sont pourtant pas encore légion sur Twitter, Facebook, Google+ ou encore Instagram. Et parfois, ce ne sont pas eux qui rédigent. Néanmoins, ils s’y mettent, convaincus que c’est une manière de prendre la parole, moderne et souvent stratégique pour eux. Ainsi, on retrouve les Français Henri Proglio, ex-Pdg d’EDF et de Veolia, Xavier Niel, patron de Free ou encore Martin Bouygues, Pdg du groupe Bouygues sur Twitter. Quant aux jeunes patrons trentenaires comme Michaël Goldman (My Major Company) ou Fred Mazzella (Blablacar), ils n’ont pas attendu que ce soit tendance pour créer leur compte. « Les capacités d’écoute et de synthèse du dirigeant doivent être entretenues par celui-ci pour l’avenir de son projet et sa pérennité, analyse Gaëtan de Sainte-Marie, auteur d’Ensemble, on va plus loin. Comment ? En allant à la rencontre des clients et en les mettant au cœur du processus d’innovation de l’entreprise ». Les médias sociaux permettent une proximité inédite avec le client. Reste à les utiliser à bon escient.
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