Institut d’études politiques
de Paris et ENA
Au sortir de ses études en 1984, Stéphane Pallez débute sa vie professionnelle à la Direction du Trésor où elle occupe différentes fonctions de 1984 à 2004 ; conseiller technique en charge des affaires industrielles au cabinet du ministre de l’Economie, des Finances et du Budget Pierre Beregovoy puis Michel Sapin, elle devient en 1995 patronne de la Sous-Direction des assurances, et de l’Agence des Participations de l’Etat, avec la charge d’un portefeuille de participations publiques comprenant les technologies(Bull), les transports (Air France, RFF et les autoroutes). En 2004, elle entre chez France Télécom Orange comme Directeur exécutif délégué, puis Directeur financier délégué. Présidente Directrice Générale de CCR depuis juillet 2011, elle est aussi administrateur de GDF Suez et CNP-Assurances, administratrice et membre du Comité RSE du Conseil d’Administration d’EURAZEO.
Depuis novembre dernier, elle préside le comité exécutif composé de Charles Lantieri, directeur général délégué, Président de la Française de Proximité et Président de la Fondation d’entreprise FDJ, Patrick Buffard, Directeur général adjoint Pôle Marketing, Commercial et Digital, Pascal Chaffard, Directeur général adjoint Pôle Performance, Finances et Régulation, Laetitia Olivier, Directrice Communication et Développement Durable, et Xavier Etienne, Directeur général adjoint Pôle Innovation, Stratégie et Développement.
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Une entreprise
en forte croissance en 2014
Si les Français n’ont pas le moral, ils jouent, en tout cas ils parient. La Française des Jeux se porte bien. La 2e loterie européenne et la 4e loterie mondiale séduit plus de 27 millions d’amateurs de jeux de hasard : jeux de tirage et de grattage, et paris sportifs. Avec 13 Milliards € de chiffre d’affaires en 2014, en croissance de 5,2% qui s’explique par le lancement d’Euro Millions-My Million et la Coupe du Monde de Football. Selon Stéphane Pallez « L’année 2014 portée par des jeux qui n’existaient pas il y a 10 ans, ainsi que la croissance des ventes en ligne, témoignent de la capacité de l’entreprise à renouveler ses produits et services. L’année 2015 devrait être une année de consolidation des ventes dans un contexte économique qui reste incertain. Elle doit aussi nous permettre de préparer l’avenir. J’ai souhaité initier avec mes équipes un nouveau cycle stratégique à horizon 2020. Il vise à définir les priorités qui doivent permettre à FDJ, forte de ses succès marketing et de sa capacité d’innovation, de se positionner parmi les secteurs d’avenir de l’économie française et de continuer à occuper, dans le respect d’une pratique de jeu récréative, une place de référence dans l’univers du divertissement. En particulier, la modernisation de l’organisation commerciale et l’adaptation de l’offre numérique aux attentes de ses clients constituent des enjeux et des opportunités majeures pour l’entreprise. »
Une entreprise
qui redistribue ses résultats
La Française des Jeux réalise 13 milliards d’euros de ventes, dont 2 en paris sportifs, 1,6 en Euro Millions – My Million. Le réseau des 32 700 points de vente – 96,3% des ventes – croit de 4,8% soit 577 M€ – tandis que le digital triple la croissance des mises, portée surtout par les jeux de tirage en ligne, comme par ParionsWeb, et l’usage mobile avec plus de 20% des mises digitales Loto et Euro Millions. En 2014, 95% des mises sont distribuées : aux joueurs pour 8,5 milliards d’euros soit 65,3% des mises ; 651 millions au réseau ce qui correspond à 20 000€ en moyenne par point de vente ; 3,1 milliards à l’Etat dont + de 230 M€ revient au sport pour tous et à la rénovation des stades français de l’Euro 2016. En 2015 FDJ avance avec une nouvelle signature d’entreprise « Chaque jour est une chance » rappelant que le jeu FDJ profite à tous.