Bleustein Blanchet : père de la pub et de Publicis
Né le 21 août 1906 et disparu à 90 ans, Marcel Bleustein-Blanchet crée Publicis en 1926. Il appelle son agence du mot « publicité » et du dernier chiffre de l’année en cours, le six. En 1935 il achète la station de radio privée Radio LL rebaptisée Radio Cité, lance le premier journal parlé et acquiert ainsi une influence considérable auprès de personnalités de l’État. En 1939 avec la guerre il devient pilote d’avion, Paris occupé il perd Publicis et Radio Cité, «entreprises juives » et prend le nom de Blanchet dans la Résistance. Après la guerre, il relance Publicis, et en fait en quelques années le numéro un français, puis européen. Il lance les sondages et enquêtes d’opinion donnant à la publicité sa crédibilité et sa respectabilité. Il implante en France le concept des drugstores à l’américaine dont il reste le drugstore Publicis des Champs-Élysées. Il a écrit plusieurs livres, Sur mon antenne, La Rage de convaincre, Mémoires d’un lion et La Nostalgie du futur.
Publicis groupe 3ème groupe mondial de communication
À partir de 1970, Publicis devient international puis mondial pour devenir, sous l’impulsion de Maurice Lévy, son successeur depuis 1987, président du Directoire le troisième groupe mondial de communication, leader en communication numérique et interactive, présent dans 108 pays sur les 5 continents, avec environ 60 000 collaborateurs. Publicis Groupe propose à ses clients locaux et internationaux une gamme complète de services de communication sous des noms tels que Leo Burnett Worldwide, Publicis Worldwide, Saatchi & Saatchi, Starcom Mediavest Group, ZenithOptimedia, Digitas, Razorfish, Publicis Healthcare Communications Group… Publicis Consultants, Carré Noir, Publicis Events, PublicisLive, Publicis Meetings… En novembre 2011, le Conseil de surveillance du groupe Publicis renouvelle pour quatre ans la totalité des mandats des cinq membres du directoire dont Maurice Lévy, président du directoire et PDG. En 2012 il est révélé que Maurice Levy allait toucher 16 millions d’euros de bonus, ce qui choque l’opinion dans le contexte de crise économique.
Publicis Omnicom, ex futur numéro 1 mondial de la communication
La fusion annoncée en 2013 des deux groupes publicitaires devait donner naissance au numéro 1 mondial devant le britannique WPP. La plus grande opération de fusion-acquisition jamais réalisée dans le monde de la communication. Omnicom et Publicis Groupe ajoutent leur chiffre d’affaires pour atteindre 17,7 milliards d’euros contre 12 milliards pour WPP, avec 130.000 personnes dans le monde à travers leurs deux réseaux d’agences publicitaires. Publicis apporte Publicis, Saatchi & Saatchi, Leo Burnett, BBH ou Fallon et Omnicom TBWA, DDB et BBDO. Omnicom réalise un CA supérieur à Publicis – 10,7 milliards d’euros contre 6,6-, a une valeur boursière légèrement inférieure, mais est plus rentable et plus présent dans le numérique. La quasi-parité est respectée : Publicis 50,3 % du capital et Omnicom de 49,7 %, égalité aussi dans les postes d’administrateurs, codirection pendant 30 mois. L’objectif de ce rapprochement est de faire le poids face aux mastodontes numériques, Google – 294 milliards de dollars –, Apple – 400 milliards et Amazon – 141 milliards, ou encore Facebook, Twitter qui aimantent la publicité et s’enrichissent de bases de données planétaires. Ce qui devait être la fusion de l’année échoue à cause de problèmes humains et d’égos. Maurice Levy ironise “Nous avons divorcé avant de nous marier ! » et signe l’arrêt de mort du projet de fusion.
Pour trouver un emploi chez Publicis et chez Omnicom
sources wikipedia, corbisimages.com