Au début du XXe siècle, des femmes commencèrent à manifester en Europe et aux États-Unis, pour revendiquer de meilleures conditions de travail et le droit de vote. En 1975, lors de l’Année internationale de la femme, l’Organisation des Nations Unies a initié le 8 mars la célébration de la Journée internationale des femmes. A cette occasion nous rappelons un principales idées reçues sur la femme dirigeante.
La femme dirigeante serait plus carriériste que l’homme
Volonté, ambition, motivation sont les traits de caractère de n’importe quel dirigeant. Qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. On reproche souvent aux femmes de ne pas se mettre assez en avant, soit parce qu’elles n’ont pas suffisamment confiance en elles, soit parce qu’elles attendent qu’on vienne les chercher.
Une attitude plus marquée chez la femme que chez l’homme ? Dirigeante, vous jugez-vous plus carriériste que votre homologue masculin ? Et le dirigeant, obtient-il une promotion sans rien demander ?
La femme dirigeante serait moins tendre avec ses congénères
Les rivalités entre femmes existent au même titre que celles entre hommes. Le genre n’y est pour rien. La dirigeante actuelle est plus attentive aux générations entrantes qui doivent mener d’autres combats (plafond de verre) et toujours faire leurs preuves. Elle les encouragent, le conseillent voire le épaulent, mais se garde bien de tout favoritisme. Ce sont les compétences qui priment. Une preuve de cette solidarité équilibrée : les nombreuses associations professionnelles qui allient féminité et réseau, pouvoir et entraide – comme le Women’s Forum for the Economy and Society.
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La femme dirigeante occuperait toujours les mêmes fonctions
Il est vrai que les rares femmes dirigeantes occupent généralement des postes de direction de la communication ou des ressources humaines. Plus rarement des postes de DSI ou de directions techniques. Sans même parler des directions générales. Une cause à chercher dans notre système éducatif ? En dépit de leurs bons résultats dans les matières scientifiques, les filles sont sous-représentées dans les écoles d’ingénieurs.
Une tendance difficile à inverser ? On ne peut que saluer des initiatives comme celle de Véronique di Benedetto, DG France d’Econocom qui encourage à « oser plus de femmes dans le numérique ». Un secteur porteur, créateur de richesses et d’emplois.
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