Accueil Réussir en entreprise Comment savoir si on va vous virer, et réagir vite et bien

Comment savoir si on va vous virer, et réagir vite et bien

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Comment savoir si on va vous virer, voilà l’affreuse question que vous vous posez peut-être avec effroi. Au lieu de paniquer, mieux vaut observer les situations qui peuvent donner lieu à un licenciement, même si le pire n’est jamais sûr. Ce qui arrive ensuite dépend de la qualité du management, de la culture de votre entreprise ou de votre gestion de la situation. Vous réussirez si vous intégrez bien et prenez en compte ces signaux d’alerte pour agir avec efficacité.

Vous vous êtes planté

La situation peut arriver à tous. Vous n’avez pas atteint vos objectifs, vous avez raté une présentation cruciale devant le CODIR ou un client. Vous avez froissé une personne de pouvoir. Tout le monde peut se prendre les pieds dans le tapis, mais certaines chutes ne seront malheureusement pas pardonnées en entreprise. Les 3 premiers mois peuvent être décisifs en ce sens d’ailleurs.
Ceci dit, le meilleur feedback que j’ai pu entendre à quelqu’un sortant d’une situation « difficile » avait une toute autre dimension : « Continuez-vous à nous faire confiance ? ». Le manager en question a pris sa part de responsabilité dans l’histoire…

Vous gênez votre chef

Rater est risqué mais réussir peut être dangereux : vous êtes jeune, beau ou belle, intelligent(e) ? En entreprise, vous pouvez facilement devenir une cible à abattre. Et personne ne vous a formé de cela… Vous faites des jaloux… ?
Votre N+1 vous semble incompétent, vous avez tendance à aller voir le N+2 qui vous est plus utile ? Attention au retour de bâton, surtout si votre N+1 fait partie des murs… Parfois, votre hiérarchique peut se sentir éclipsé pour différentes raisons qui échappent à votre perception : il vous met en situation de risque.

Vous avez accepté une mission impossible

Votre prochaine mission semble impossible à réussir : des échéances trop courtes pour être tenues, une charge de travail trop importante, trop de personnes à impliquer, un dossier trop technique.
Vous êtes en double contrainte : soit vous dites non, soit vous prenez trop de risques. Qui gagne, perd.

On teste trop votre engagement

On vous pousse à dire « non » : plus de déplacement, des contraintes horaires, une mission au-dessus de vos moyens, une expatriation. Si vous refusez, ce sera perçu comme « vous n’êtes pas assez engagé » ou bien « vous n’êtes pas assez solidaires de l’équipe. »
Ce sont des situations épineuses à gérer mais très pédagogiques pour certains : qu’est ce qui est négociable et qu’est-ce qui ne l’est pas ?

Vous vous êtes mis à l’écart et coupé de l’info

Vous pouvez commencer à entrevoir la porte de sortie s’ouvrir si on vous propose une mission sans intérêt dans un pays étranger ou tout simplement une mission beaucoup moins visible. La technique peut avoir pour but de vous isoler pour mieux couper.
Des projets se mettent en place et vous n’êtes pas inclus dans la boucle. Tout le monde en parle devant vous comme si vous n’existiez pas. Si vous intervenez, un soupçon d’agacement se lit dans les lèvres. Quelque chose se trame ?

Vous avez comme un malaise

Vous sentez un malaise quand vous parlez à vos collègues ou surtout aux RH. Le signe le plus fort qu’il y a hippopotame sous caillou est quand vous le sentez. C’est comme l’odeur du vent avant la tempête.
« Quand il y a un doute, il n’y a pas de doute » : en d’autres termes, si vous sentez que « quelque chose ne va pas », c’est que « quelques chose ne va pas ». Mais ce quelque chose n’est pas forcément ce à quoi vous pensez.

Vous êtes déjà dehors

Si votre vie personnelle vous préoccupe voire vous prend entièrement ou si vous pensez déjà à changer de travail, vous allez peut-être donner vous-même l’idée à votre patron de vous virer.

Vous avez trop peur qu’on vous vide

Dans le même esprit, avoir peur d’être viré est aussi un facteur déclenchant. Avoir peur est justifié et appelle à la prudence. Ce qui gêne en revanche c’est l’état de tension que vous pouvez développer.
Je me souviens de cette cadre qui se sentait sur la sellette et qui ne l’était pas. Comme elle montrait constamment à sa chef qu’elle amenait de la valeur, elle a agacé et … a pris la porte.
Ou cet autre manager qui avait tellement peur de perdre sa place que c’était comme une invitation à lui piquer et à lui de la défendre.
Une bonne occasion peut être de se faire accompagner ?
PS : si vous êtes déjà viré, vous pouvez regarder